En Guinée, plusieurs femmes se disent lésés dans le partage de l’héritage.

Fanta Diaby est une jeune fille qui en a été victime après la mort de son époux .Elle témoigne : « Après la mort de mon époux mes quartes enfants toutes des filles et moi n’avons pas reçu nos part dans les biens qu’il nous a légués. On nous a fait comprendre que les femmes n’ont pas droit à l’héritage .Donc on a pris nos destins en mains .J’ai eu peur de porter plainte à cause des pesanteurs sociales. »

A l’image de Fanta, plusieurs autres en ont été victimes soit après le décès de leurs pères ou encore leurs maris .Tiguida est une jeune fille qui a été dépossédé de tous les bien de son défunt pères « c’est mes oncles paternels qui ont confisqués nos part d’héritages .Ni ma maman et ni moi n’avons reçu même un centime de leur part .C’est quand même très dommage qu’on nous traite de la sorte.

Sur la question, la quasi-totalité des femmes victimes de ce phénomène, soutiennent qu’elles n’ont jamais eu l’audace de saisir les juridictions du pays de peur de ne pas être abandonné et rejeté par la société.

Pour la petite histoire, après jésus christ et avant l’arrivé du prophète (PSL) en cet intervalle, la femme n’était pas du tout considérée dit-on. L’imam Elhadj Mohamed Lamine nous confie « qu’en ce moment, on tuait les filles dès qu’elles atteignaient l’âge de 6 ans. Selon lui, à cet âge, le papa demandait à sa femme de laver sa fille et de la parfumer sous prétexte qu’ils doivent aller rendre visite aux oncles maternels de la fille. Une fois que cela est fait, il la prend et l’envoie quelques part en brousse .Las- bas, il creuse un long puit dans le quel, il jette la fille et referme. Il soutien que certains messagers de DIEU ont fait subir le même sort a leurs propres filles parce qu’ils estimaient que la femme ne pouvait rien faire. Même pas monter au cheval pour faire la guerre visant à rependre l’islam (JIHAD) ».

D’autres religieux diront que : « c’est quand la femme est en travail que son époux commence à creuser la tombe au cas ce serait une fille afin de l’enterrer vivante comme pour dire qu’avant on ne parlait même pas de fille a plus forte raisons sa part dans l’héritage ».

L’imam a par ailleurs souligné que c’est quand le prophète Mahomet (PSL) a été choisi comme messager de DIEU que l’islam a définit la valeur de la femme au sein de la société. C’est ainsi qu’on lui a reconnu le droit à l’héritage.

Mais dans le partage de l’héritage, la part de la femme est deux fois moins que celle de l’homme.

Le christianisme n’a pas une loi concernant le partage de l’héritage .Mais le père apollinaire Cécé Kolié affirme tout de même que l’église catholique voudrait que la part de la femme et celle de l’homme soient identiques.

Aucune femme ne devrait être victime de ce phénomène en Guinée, car il existe des dispositions dans le code civil qui le réprimande. Mais malgré, le taux de celles qui en subissent reste encore très élevé.

Diaraye Guirassy

 

 

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