La campagne des autorités concernant l’immatriculation et la ré-immatriculation des engins roulants continue à faire débats chez certains citoyens.

Selon le président du conseil d’administration de l’ASLOG c’est la sensibilisation sur l’utilité des nouvelles plaques qui a manqué aux autorités. Il l’a fait savoir lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce jeudi 21 octobre 2021.

« Si pour des raisons de sureté et sécurité, l’État a bien voulu par une campagne d’immatriculation et ré-immatriculation. J’ai le sentiment que le manque d’information, de communication et de sensibilisation n’a pas précédé cette campagne, si bien que les usagers ont un sentiment amer. Un sentiment de passé pour la poule aux œufs d’or, c’est-à-dire que les conditions économiques se sont brusquement dégradés. Donc on se dit qu’il fallait venir  remplir les caisses qui étaient vide (…) »

Sur la question du respect de cette campagne de l’immatriculation et la ré-immatriculation des automobiles, Boubacar Touré propose des pistes de solution. « Il faut obtenir l’adhésion, venir prendre des décisions et les faires appliquées de manière verticale, ce n’est pas du succès garanti. Il aurait encore une fois sensibilisé, expliqué pourquoi parce que jusqu’à présent les gens ne sont pas convaincus du bien-fondé de cette opération. Il faut expliquer, sensibiliser, vulgariser et obtenir cette adhésion-là. C’est beaucoup plus facile d’obtenir un objectif (…) » a-t-il fait savoir.