Ceux qui n’attendent que la participation du Syli national de Guinée à la coupe d’Afrique des nations de football pour se beurrer ou finir leurs chantiers stopper depuis la chute du régime Condé ne doivent pas continuer à verser des larmes de crocodile, car cette équipe guinéenne au regard de plusieurs facteurs était un corbillard en route pour le cimetière.  N’ayons pas la mémoire courte, certes elle s’est qualifiée à domicile face au Mali 1 à 0. Mais, cette équipe est allée s’incliner à windoeck contre les warriors Namibiens lors de la dernière journée des éliminatoires pour le rendez-vous de la biennale du football continental. Dans l’euphorie d’une marche vers la messe foot africain, sonne les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 où une équipe sans âme, sans repères et un staff technique aux abois s’est classée troisième de la poule derrière la Guinée Bissau, je dis bien la Guinée Bissau et des défaites cuisante face au Maroc. Dans la foulée, arrive le limogeage de l’entraîneur Didier Six qui sortait pourtant de deux matchs nuls dans les éliminatoires du mondial Qatari.  La suite avec un  staff technique incompétent et maintenu injustement à la tête du syli donna aux guinéens le reste d’une déception inachevée.  Avec tous ces éléments cités tout haut, il faut être un attardé pour croire que l’équipe guinéenne allait faire long chemin  dans cette compétition au goût africain.  Car l’on a échoué drastiquement dans le choix des hommes. Que dire de la double confrontations contre l’équipe du Rwanda ou à l’aller le Syli a été giflé lourdement 3 à 0 , avant de remettre au retour deux petits coups . Voici, en quelques sortes des éléments qui ont prouvé que le syli national de Guinée était ce corbillard qui quittait la morgue de Conakry pour le cimetière au pays de Paul Biya. Puisque à l’arrivée, ce sont deux défaites à la clé pour une victoire et un nul. Surtout zéro but marqué  pour les attaquants, qui ont eu leur semblant d’entraineur qui était plus à l’aise  avec les selfies que les filets. Une fois de plus que chacun joue son rôle d’avant gardiste pour nous tirer de se bourbier où certains responsables  actuels de la transition du football guinéen se prennent déjà pour des petits colons, en n’oubliant que rien ne demeure et que tout est éphémère.

Mathé Bah