A quelques jours du début des examens nationaux, la société civile s’active pour le bon déroulement  des épreuves qui attendent les candidats. Le président de l’association scolaire et estudiantine de Guinée et  de la commission d’observation indépendante des examens nationaux a lors d’un entretien accordé à notre rédaction réitéré l’engagement de sa structure à observer et obtenir des examens les plus transparents et crédibles en Guinée.

Des semaines s’annoncent mouvementées en Guinée, de l’augmentation du prix des produits pétroliers à la tenue des examens nationaux.

« Nous nous engageons à avoir des examens les plus transparents   et surtout le plus crédible en République de Guinée. Donc c’est en prélude à ces examens que nous avions organisé une campane nationale de sensibilisation contre la fraude, qui cette année à tenue sa troisième édition. Le thème était « je prends conscience et je lutte contre la fraude aux examens nationaux, stop à la corruption », et elle s’est déroulé du 11 avril au 31 mai 2022. Donc globalement nous nous engageons à attirer l’attention des autorités, mais aussi de tous les autres acteurs, notamment  les élèves, les parents d’élèves et les enseignants. Pour que chacun puisse à ce qui le concerne appliquer strictement les règlements généraux des examens scolaires.  Donc on s’achemine aussi vers l’observation des examens, nous allons si Dieu le voudra bien nous allons déployer une centaine d’observateurs de Conakry jusqu’à Macenta pour pouvoir évaluer le processus de déroulement des examens, parce que nous souhaitons qu’ait transparence soit de mise lors de ces examens (…) », à souligner le président de l’association scolaire et estudiantine de Guinée et  de la commission d’observation indépendante des examens nationaux.

Malgré la détermination de ces acteurs de la société civile dans le cadre de la transparence des examens nationaux, ils n’ont pas reçu d’accréditation venant des autorités tutelles.

Kabinet Keita, le président de l’association scolaire et estudiantine de Guinée et  de la commission d’observation indépendante des examens nationaux, précise. « Il n’ya pas de partenariat entre le ministère et nous malgré que nous l’avons toujours demandé, et nous avions même demandé une accréditation au ministère pour l’observation des examens ce qui n’a pas été le cas. Nous attendons encore mais il n’y a pas de perspective que cette demande aboutisse. Mais malgré tout en tant que société civile, nous voulons évaluez l’action public en matière d’éducation et surtout en matière d’organisation des examens, c’est pourquoi nous exigeons qu’il ait de la transparence durant tout le processus. Mais bien évidemment nous avions beaucoup de crainte aujourd’hui (…). Un autre fait marquant, la prestation des enseignants, quel est votre regard ? Nous pensons d’abord que les textes religieux ne devraient pas être mis en avant  dans les activités de la République. Nous pensons qu’il de la réglementation, la fraude est prévue et puni par le code pénal en ses  articles 686, 687, 688. A part le code pénal, il ya le règlement généraux des examens scolaire. Donc on devrait plutôt se soucier  de l’application des règlements généraux que de juré sur les textes religieux. C’est peut être une action de bonne foie, nous suggérons que les textes de loi et réglementaire soient appliqués (…). »

Et de renchérir, « aujourd’hui il a beaucoup de quoique dans le processus d’organisation, il ya des milliers de cartes dans les DCE et DPE qui n’ont pas de photo. Des élèves qui ont été photographiés. Donc il ya une grande confusion qui se prépare (…) ».