Le train Conakry Express a été caillassé par des citoyens  lors des manifestations contre les délestages du courant électrique à Conakry. Vendredi 12 janvier, le directeur général de la société nationale des chemins de fer a fait le bilan des dégâts enregistrés.

Chaque jour ce train fait la navette entre Kagbelen et la commune du Kaloum. Il est le moyen de transport le plus accessible pour les citoyens compte tenu du coup du transport. Malheureusement, la semaine dernière ce train a été pris à parti par des manifestants au quartier Carrière. Les dégâts sont énormes selon les exploitants du train:  « on a eu au moins 12 vitres cassés, des portières et 9 vitres latérales complètement volés à l’éclat», témoigne Naby Badra , directeur général de la société nationale des chemins de fer.

Depuis cet incident, ce train est immobilisé. Il faut 30 000 000 GNF pour le réparer et les citoyens doivent encore patienter une dizaine de jours pour qu’il soit opérationnel. «Cet arrêt  nous fait une perte aussi de recette. On l’a évalué  à 100 000 000 GNF en prenant le  taux le plus bas», relève Naby Badra.

Le train Conakry express n’est pas à sa première attaque. Pour palier à cet état de fait, une campagne de sensibilisation a été lancée au près des citoyens. «On a mis sur pied une mission composée de gendarme, du personnel du train et des policiers qui évolue à bord du train pour rencontrer les autorités locales. Celles-ci nous ont promis de faire en sorte que pareil cas ne se répétera pas  dans leurs zones», soutient le directeur général de la société nationale des chemins de fer.

 

En attendant la reprise du train, les passagers qui l’empruntent sont obligés de trouver d’autres moyens de déplacement