Les représentants des institutions dont entre autres l’Union africaine, de la Cédéao, de l’ONU et de l’UE affichent leurs préoccupations face au trouble dans la capitale Malienne, et appellent à la retenue.

Selon nos confrères de la Radio RFI, c’est dans la nuit de Dimanche à lundi qu’ils ont rendu public un communiqué collectif, les représentants de ces institutions ont affirmé ceci : « très préoccupés » et « condamnent avec vigueur toute formée de violence comme moyen de règlement de crise ». Ils « condamnent » aussi le recours à la force létale par les forces de sécurité, « et invitent toutes les parties prenantes à la retenue et leur demandent de toujours privilégier le dialogue ».

Ils notent que l’arrestation de chefs de file de la contestation fait obstacle à ce dialogue pourtant demandé par le président Ibrahim Boubacar Keita.

La ville de Bamako vit dans un trouble indescriptible depuis des mois durant. La manifestation des citoyens de Bamako a fait au mois 11 morts et plusieurs blessés, à en croire un responsable des urgences d’un hôpital situé dans la capitale.

La situation de la République du Mali est devenue inquiétante pour ses voisins, à cet effet, les représentants des institutions internationales basés dans le pays sollicitent l’implication de la CEDEAO. Ils (les représentants des institutions internationales) ont apporté des solutions pour une sortie de crise qui demande la mise en place d’un « gouvernement consensuel d’union nationale ».