A l’approche de l’ouverture des classes officiellement prévue pour le 15 Septembre 2018, certaines écoles publiques de la capitale Conakry affichent un visage peu reluisant.

La quasi-totalité des écoles sillonnées sont dans  un état de délabrement poussé .Au regard de cette situation nombreuses sont celles qui ne sont pas prêtes pour la rentrée académique 2018-2019.C’est le cas du collège franco-arabe de Simbaya Gare, située dans la commune de Ratoma .Cette école présente une image qui est loin d’être favorable à l’apprentissage ,les murs fortement dégradées ,une toiture quasiment décoiffée, des tables bancs cassés, des eaux de pluies stagnantes ça et là ,des herbes fortement présentent dans la cours. Une situation qui constitue un facteur de désespoir pour élèves et encadreurs de la dite école à pouvoir abriter des élevés. C’est le cas de Mohamed Deen Soumah rencontré en plein séance de cours de vacances .Ce jeune d’une dizaine d’années s’exprime sur ce qu’il considère être une injustice « cette situation à trop durée, mais cette année elle est extrêmement pire vu les réalités de l’école . Je crois que l’Etat est plus que conscient de cette situation parce que cette école est l’une des plus grandes dans la commune à enseigner l’arabe, mais il nous accorde pas d’importance, je crois qu’il est temps que l’Etat prend ses responsabilité. »

Cette situation est loin de réjouir les encadreurs de la dite école. Oustaz Mohamed wahab Sylla, professeur de langue arabe exprime son désarroi « je sais que l’Etat accorde moins  d’importance aux écoles franco-arabe, mais pour une fois, il est impératif qu’il fasse la rénovation de ces établissements. Je crois savoir que le rôle de l’Etat c’est de construire et réhabiliter les édifices publiques. Mais l’Etat est complément absent, » s’insurge t-il.

Plus loin, Oustaz Mohamed wahab lance un appel solennel à l’endroit de l’Etat afin qu’il prenne des mesures urgentes : « je crois que l’Etat doit penser à nous .Qu’elle qu’en soit, je sais que tant d’efforts sont fournis et continue d’être fournis, mais il en faut beaucoup plus car l’Etat est la solution au problème, » estime-t-il.

Djibril Barry pour guineediversite.com