Le ministre de la communication était en conclave ce vendredi avec les représentants des associations de presse sur le projet de révision de la loi L002 relative à la liberté de la presse.

D’entrée,  le ministre Amara Somparé s’est dit choqué de la réaction des journalistes après qu’il ait annoncé le projet de révision de la loi sur la liberté de la presse en Guinée lors de son passage à l’Assemblée Nationale. Des journalistes qu’il a qualifié d’excités  pour la simple raison que ces derniers ne l’ont pas contacté, ne serait-ce qu’au téléphone, avant de reprendre la ‘’balle’’ au rebond dans des émissions et autres éditions d’information.

Dans un ton arrogant et méprisant, Amara Somparé est allé jusqu’à fustiger, selon nos informations,  le comportement de certains responsables des associations de presse présents qui, à l’instar des journalistes ‘’excités’’, n’ont pas pris langue avec lui avant de se saisir de cette ‘’affaire’’. Séance tenante, il a dit à qui veut l’entendre qu’il est pourtant permanemment en contact avec ces derniers même lors de sa récente mission aux Etats Unis d’Amérique. « Quand j’ai annoncé la révision de la loi sur la liberté de la presse, par magie,personne ne m’a appelé. Quand il s’agit d’autres affaires, vous m’appelez n’est-ce pas ? ».

Assis confortement dans son fauteuil et pieds croisés,  Amara Somparé a pris à témoin un des responsables des associations de presse à qui il a dit :« Quand la subvention a été bloquée, on était en contact non ? Vous m’avez même appelez pour que je puisse faire quelques chose pour débloquer la situation…Mais comme par magie, personne ne m’a appelé comme il s’agit de la révision de la loi sur la liberté de la presse ».

Selon des sources concordantes, le ministre Somparé a refusé d’accéder à la demande des représentants des associations de presse  d’avoir une copie de son fameux projet de révision de la loi L002. Mais il leur a tout de même demandé de  formuler leurs recommandations dans un mémorandum.

A signaler qu’aucune association de presse en Guinée n’a été associée à la rédaction de ce projet de la loi L002. Et pourtant, le ‘’travail’’ a été fait dans un hôtel de Conakry précisément dans la commune de Kaloum.

KALENEWS