La manifestation des travailleurs du port autonome de Conakry pour protester contre le bail d’une partie du port qui était  prévu ce jeudi  n’a finalement pas eu lieu. Ces travailleurs se sont néanmoins retrouvés à la bourse du travail avec leurs centrales mères la CNTG et l’USTG. À la fin de leur réunion, ils ont projeté une série de manifestations qui va démarrer lundi prochain.

Cheick Chérif Touré S/G de la délégation syndicale du port donne  les raisons « C’est à la demande des femmes, des braves de la Guinée, du port, de la CNTG-USTG, qui ont demandé d’ajourner. Parce Que elles  aussi c’est à la demande des autres femmes des autres couches telles que celles des débarcadères, des teinturières pour que ça soit bien organisée,» explique camarade Cheick Touré.

Ces travailleurs comptent enchainer une série de manifestations à partir du lundi prochain suivi d’un sit- in dans la cour du port autonome de Conakry. Cheick Cherif Touré revient sur le programme et le motif de  se sit- in. «Tant que nous ne sommes pas satisfait, la marche va continuer, nous le ferons lundi et jeudi aussi et nous ferons un sit- in le mardi dans la cours du port parce que nous les travailleurs du port nous sommes opposés à la passation qui doit se faire ce jour-là (mardi). Les travailleurs du port sont défonctionnalisés  et c’est une violation flagrante de l’accord maison. Prendre un fonctionnaire à l’étranger lui donnant un poste n’est pas dans les conventions  mais l’exception est faite seulement au niveau du poste de directeur général. Les autres poste c’est ceux qui ont gravé des échelons à la direction du port qui doivent les occuper.»

Sur la question de savoir si ses différentes manifestations sont autorisées par l’État. Le secrétaire général de la délégation syndicale du port a répondu avec un ton ferme. « La grève est constitutionnelle, même s’ils l’interdisent, nous allons marcher parce que quand nous allons faire une demande pour marcher ils ne vont pas accepter. Donc, nous préférons mourir mais nous allons marcher. Comme ça demain chacun de nous va répondre à la CPI au niveau du tribunal extraordinaire de l’union Africaine,» dira-t-il.

Selon le secrétaire général adjoint de la CNTG, Mamadou Mansaré ils marcheront de la bourse du travail jusqu’à l’assemblée nationale  pour dire aux élus du peuple de ne pas être complice devant l’histoire.