En guinée, selon un constat, le prix des denrées alimentaires augmente de façon vertigineuse sur les marchés. Dans les marchés sillonnés à Conakry, le constat reste le même et les commerçantes fixent les prix de façon fantaisiste.

Une situation que déplore Aminata Soumah, femme de ménage :

« Nous vivons difficilement, le marché est chère surtout nous sommes en manque de poisson, des gombos  sont introuvables sur le marché et aussi le prix est trop élevé. Seulement l’aubergine et la tomate… qui sont abordables.  Les dépenses que nous envoyons n’arrivent pas à subvenir à nos besoins. Les commerçants réclament  en disant que le prix du transport est élevé et donc c’est difficile pour eux de transporter les condiments au marché.»

Pour Alpha Oumar Diallo commerçant même avec cette augmentation, il ne parvient pas à gagner assez de bénéfices :

« Nous n’arrivons pas à bien digérer cette situation. Actuellement ont n’a pas de bénéfice sur notre marche. Nous gagnons peu ce n’était pas comme avant, mais  depuis qu’on a augmenté le prix du carburant, tout est difficile pour nous et nous sommes obligé d’élever aussi le prix des denrées qu’on prennent en grossiste  pour avoir plus d’intérêt sinon c’est pas facile

Face à cela, les femmes tirent la sonnette d’alarme et demande à l’Etat de les aider en prenant des dispositions contre la fixation volontaire et fantaisistes dans les marchés de Conakry.

Aminata Camara pour guineediversite.com