Convergence d’idées, information et consultation étaient au centre d’une rencontre initiée par le Conseil National des Organisations de la Société civile Guinéenne à son siège à Dixinn, dans la commune du même nom.

Objectif, mettre au même niveau d’information les autres organisations de la société civile dans le cadre des activités du comité de suivi du dialogue politique guinéen relancée il y’a seulement quelques jours. Dans les conditions normales, à l’issue de cette rencontre, un document doit être soumis au nom de toute la société civile guinéenne à ce dialogue.

Après la relance du dialogue politique, le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne consulte et informe les autres organisations évoluant dans le même sens sur les activités du comité de suivi du dialogue cela, après la tenue de deux sessions : « En temps que représentant de la société civile au dialogue politique, nous avons une première obligation qui est de rendre compte aux autres acteurs de la société civile pour qu’ils soient informé de ce qui se passe là-bas. Deuxièmement, c’est de reconduire leurs préoccupations et troisièmement prendre aussi leurs propositions qui soient à mesure de nous aider nous représentants à mieux défendre les propositions de la société civile. Dans les débats, aucun point ne concerne la société civile et toutes les revendications concernent les partis politiques et seulement une liste de candidature indépendante, » affirme Danssa Kourouma, président du CNOSCG.

Poursuivant, il a émit un souhait celui de fédérer toutes les plateformes de la société civile guinéenne afin de coordonner les idées dans ce dialogue, « les trois points de concertation commencent aujourd’hui. Nous allons consulter 300 organisations de la société civile guinéenne qu’il soit du CNOSCG ou pas et toutes les entités qui ont un intérêt à ce débat. D’ailleurs, ça concerne tout le monde donc, nous ne pouvons pas nous enfermez dans une courbe en temps que délégué de la société civile prendre des positions au nom des organisations qui ne sont même pas informées sur ce qui se passe. »

Pour l’heure, Danssa Kourouma reconnait qu’il y’a une volonté politique de part et d’autre pour une sortie de crise. Mais il déplore une seul nuance, celle liée au non respect des lois en Guinée, « Il faut bien que nous ayons la sincérité en Guinée de reconnaître que nous ne respectons pas la loi et ce n’est pas la faute à quelqu’un. Notre société s’est spécialisée dans le contredit total des textes juridiques. Ça veut dire que nous sommes dans une société où le règlement informel des problèmes de la nation a pris le dessus sur la voie juridique et judiciaire

Face à cette situation, le Conseil National des Organisations de la société civile guinéenne souhaite le respect des décisions de justice et appel les acteurs politiques à s’entendre pour une sortie de crise. Mais qu’elle sera la contribution de la société civile guinéenne à ce dialogue ? Le président du CNOSCG, apporte des précisions «  C’est un travail qui et difficile et délicat. Nous ne pouvons faire que du plaidoyer pour amener les autorités à reconnaitre la place de la justice comme le troisième maillon de notre pouvoir, c’est-à-dire le pouvoir judiciaire. Dans d’autres pays c’est le premier pilier (…) notre travail est un travail qui est d’emmener les autorités à oser la justice, à oser investir dans la justice, à oser donner à la justice la place qu’il lui faut dans notre système démocratique. D’autre chose qu’on peut faire c’est d’amener les justifiables eux même à reconnaitre que tout le monde peut faire l’objet de justifiabilité c’est-à-dire personne n’est au dessus de la loi, » soutien t-il.