La pratique du mariage précoce est un mal de la société. Pour certains observateurs, le fléau persiste encore pour des raisons de religion, de la tradition ou encore de la pauvreté.

En prélude au mois de l’enfant qui prendra fin au milieu de ce mois de Juillet et par la suite de la journée africaine de l’enfant, le club des jeunes filles leaders s’est fait le devoir d’organiser une rencontre pour discuter  de cette épineuse question qui les concerne directement.

Au cours des échanges entre les membres du club, un accent particulier a été mis sur la promotion du droit des jeunes filles à fin qu’elles puissent réclamer leurs droits à pareille situation.

Pour la présidente du club des jeunes filles leaders et présidente du parlement des enfants, Hadja Idrissa Bah, cette rencontre d’échange,  va permettre d’impliquer les victimes dans la lutte contre le mariage précoce. 

Pour Madame Yansané de la COFEG , aucune  loi religieuse ou sociale ne permet aux  parents  de renoncer à leurs responsabilités pour jeter les filles dans les mariages précoces .Ils doivent assumer leurs responsabilités, éduquer les filles ,ouvrir le dialogue en famille pour qu’elles soient mieux encadrées ,en vue d’éviter les grossesses indésirées.

L’activiste de la lutte pour les droits des jeunes filles a également appelé les parents à poursuivre cet encadrement pour que les filles puissent aller loin dans les études, qu’elles soient mieux encadrées pour  mieux répondre aux aspirations de tout un peuple.

Pour la présidente de la structure du club des jeunes filles leaders, les perspectives pour l’atteinte des objectifs dans cette lutte déclenchée,  est prévue  « la création des espaces de jeunes filles pour trouver des solutions aux problèmes qui existent dans ce cadre. Organiser des rencontres de  sensibilisation, communiquer  et dire aux parents que l’enfant n’est pas  à donner en mariage, mais plutôt que sa place se trouve à l’école ».

La présidente du parlement des enfants promet de faire des plaidoyers auprès des autorités pour que les lois qui régissent le droit des enfants soient respectées pour le bonheur des enfants.

En Guinée plus de 20% des jeunes filles sont victimes de mariage précoce .Une situation qui interpelle les parents, mais aussi les autorités à tous les niveaux .Car, d’énormes conséquences se rattachent au mariage précoce comme: les maladies sexuellement transmissibles  y compris le SIDA (MST), et les infections sexuellement transmissibles (IST).

Alors que la Guinée a souscrit à toutes les conventions internationales sur le droit des enfants, aucune  disposition n’est prise  cependant pour le respect de ces textes supra nationaux  qui engagent l’Etat vis à vis de la communauté internationale qui finance pour le respect des droits des enfants à travers le monde entier et particulièrement en Guinée.

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