Joint au téléphone ce matin par nos confrères de la Radio Espace FM, dans l’émission les ‘’GG’’, sur la question de la liberté de la presse, camarde Sidy Diallo le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée(SPPG) a évoqué certaines  difficultés auxquelles les journalistes guinéens sont confrontés.

« Il est grave de constater que les simples contrats de travail n’ont pas été signés par beaucoup d’associations des patrons de presse. C’est ce qui fait que  80% des journalistes guinéens n’ont la pas la carte professionnelle délivrée par la Haute Autorité de la Communication(HAC). Pour avoir la carte professionnelle, la HAC exige de déposer le contrat de travail, mais malheureusement beaucoup de radios, patrons n’ont pas accepté de délivrer ce simple contrat de travail aux journalistes », a regrette le secrétaire général du SPPG.

Et de poursuivre, il n’y a pas deux ou trois radios qui ont ses journalistes assurés soit à la caisse nationale, soit dans une banque d’assurance.

Pour le secrétaire général du SPPG, la rémunération des journalistes de la presse privée en Guinée, est un autre problème qui se pose avec acuité.

« Certains journalistes n’ont pas le prix de SMIG (440 000fg), surtout ceux qui sont à l’intérieur du pays. D’ailleurs, ceux qui ont 440 000fg ou plus par mois, beaucoup peuvent aller jusqu’à 2 ou 6 moi sans sans être payés. Je connais un média aujourd’hui, jusqu’à  6 mois les journalistes ne sont pas en possession de leur salaire », a-t-il martelé.