La présidente de la haute Autorité de la communication s’est prononcé ce mardi 16 avril pour la première fois, après la libération provisoire de Lansana Camara, journaliste de Guinéelive.com.

Ce dernier était poursuivi pour diffamation par le département des affaires Étrangères. Selon Martine Condé, ce n’est pas cette marche dite de la ‘’Colère »  » des journalistes qui a abouti à la libération de ce journaliste. D’ailleurs elle a tenu à préciser que cette marche n’a rien comme effet à ses yeux, « On dit marche de la colère, ou bien on vient de la HAC, ont cris ! Je dis hein ! Si vous voulez venez hein ! Devant la HAC ici je vais vous acheter les poches d’eau, vous allez boire puis vous vous asseyez là, c’est tout hein ! Ce n’est même pas la peine de marcher et venir ici, si vous venez, moi je suis votre maman, j’achète de l’eau Coyah et puis je vous donne. il y a plein de toilette ici, si vous voulez vous soulager de vous aller là-bas. Vous venez en criant, rendez-vous telle ou telle personne ou vous dites Martine Condé zéro ! Je peux être zéro, mais je suis quand même là et je suis votre présidente », a-t-elle ironisé du passage avant de dévoiler les démarches effectuées pour obtenir la libération de Lansana Camara.

« ‘’Une marche de la colère  » en ce moment mes collègues et moi on était en train de marcher de l’autre côté pour dire ‘’Relâchez-le ( Lansana Camara Ndlr) après on verra la suite. Ce que la presse ne savait pas, votre collègue avait déjà avoué qu’il n’avait pas recoupé l’information. C’est une très mauvaise image pour la presse. C’est pourquoi vous vous êtes calmé Diallo (s’adressant à Alpha Abdoulaye Diallo président de l’AGEPI Ndlr) quand vous aviez su que le gars n’avait pas bien fait son travail », a fait savoir Martine Condé.

Et de terminer en prévenant le Syndicat des professionnels de Presse Privée de Guinée SPPG dirigé par Sidy Diallo « dites à votre syndicat, avant de rassembler les membres de la presse, de grâce, il n’a qu’à faire d’abord des enquêtes au lieu de ridiculiser les gens. Ce n’est pas la marche de la colère qui a fait sortir Lansana de sa garde a vu. Et il y en à qui a dit que la HAC n’a rien fait en se tapant les poitrines alors qu’ils n’ont rien fait également », a souligné la présidente de la HAC.

A rappeler que, cette marche dite de la colère des journalistes s’est tenu ce 02 avril où l’ensemble des associations de presse avaient battu le pavé pour dénoncer la violation répétée de la loi L002 sur la liberté de la presse en Guinée.