L’ancien directeur général de l’OGP, Office Guinéen de Publicité,  a été condamné ce lundi à 5 ans de prison ferme, au paiement d’une amende de 50 millions GNF et au remboursement de plus de 39 milliards GNF, dans une affaire de détournement de deniers publics, complicité et abus de confiance.

«  Parallèlement à la redynamisation de ce secteur (publicité), il a mené des activités politiques parce qu’il faut reconnaitre que c’est un jeune brillant, un grand journaliste qui a fait de hautes études à l’extérieur. Il commençait à être gênant, encombrant sinon ce n’est pas le seul qui gère les biens de l’Etat. Il avait commencé à prendre de l’envol. Chez nous,  dès que vous prenez de l’envol on vous écrase. Aussitôt les machines de mal se sont mises en branle, on a monté ce dossier contre lui et on l’a amené au tribunal. Il n’a détourné aucun franc de l’Etat. Au contraire,  c’est lui qui a travaillé, tout donné  pour l’Eta », explique son avocat, maitre Salif Béavogui au micro de Nostalgie Guinée.

Plus loin, il se dit indigné: «  Les enquêtes n’ont pas été menées comme elles devraient être faites. Aujourd’hui, les plus forts ont remporté. Ce n’est pas le droit qui a été dit parce que mon client, tout au long de la procédure,  n’a rien reconnu.Nous avons dénoncé la procédure, le fait que le rapport ait été établi par l’inspecteur d’Etat qui n’a pas qualité d’intervenir dans une société anonyme. Le dossier comporte autant d’irrégularités de forme que de fond. On va poursuivre l’audience. Je relève l’appel et je vous remercie pour ne pas que je coule les larmes ».