La Plate forme des Jeunes Leaders pour la Démocratie et le Développement ( PJDD) a farouchement dénoncé la destruction en cours par le Gouvernement de la troisième République des domiciles et sources de revenues des habitants de Kaporo-rail. Elle estime qu’au moment où les citoyens vivent dans la précarité, le chômage, la pauvreté, le Gouvernement guinéen opte pour le déguerpissement sans aucune mesure d’accompagnement des victimes.

Ce lundi 04 mars 2019, dans une déclaration rendue public à la maison de la presse à Coléah, la PDJDD accompagnée de la Baïonnette intelligente et quelques victimes du déguerpissement ont fait savoir leurs amertumes face à cette situation. Rappelant la premier opération faite par l’État sur le même site le 2 février 1998, 21 ans après, il récidive pour faire du tort aux citoyens de la même zone comme si Kaporo – rails était le seul site réservé de la capitale. Ibrahima Aminata Diallo président de cette plateforme forme de jeune de l’axe cite à titre d’exemple d’autres zones qui sont aussi réservées, comme la Sig Madina et la Minière respectivement dans la commune de Matam et de Dixinn. Pour lui, c’est un règlement de compte, d’acharnement et de discrimination.
« Face à cette situation, la plate-forme des jeunes Leaders de l’Axe pour la Démocratie et le Développement considère la destruction de Kaporo-rails comme un crime de l’Etat. Nous apportons notre soutien et notre solidarité à toutes les victimes des ces opérations cruelles, inhumaines et dégradantes. La PJDD demande au Gouvernement guinéen d’arrêter immédiatement les opérations de destruction toujours en cours dans le quartier Kaporo-rails, de réviser sa politique d’urbanisation sur la base de solutions alternatives respectueuses des droits humains des citoyens », lance-t -il.

La PDJDD exhorte le Gouvernement de la 3ème République à se rattraper auprès des victimes par la mise en place dans les meilleurs délais d’un plan d’accompagnement, d’indemnisation et de recasement. » demande Ibrahima Aminata Diallo afin de traduire l’Etat devant les tribunaux nationaux et sous régionaux.

Moussa Moïse KEITA