Les présidents de Boca Junior et de River Plate se réuniront mardi à Asuncion au Paraguay pour élaborer un plan en vue de la mise en scène de la seconde étape de la finale de la Copa Libertadores.

Leur rendez-vous fait suite à une deuxième annulation du jeu lors de soirées successives à Buenos Aires.

Le match de samedi soir a été reporté après que les supporters de River Plate ont attaqué le bus de l’équipe de Boca avec des pierres et du gaz poivré près du stade Monumental de River Plate.

Plusieurs joueurs de Boca ont été blessés lors de l’attaque. Les organisateurs de la compétition, Conmebol, voulaient au départ retarder le coup d’envoi de samedi soir. Mais avec l’égalité à égalité à 2-2, il est devenu évident que l’équipe de Boca se remettait encore de l’assaut.

Le match de dimanche a également été reporté pour des raisons similaires.

« Les conditions de jeu ne sont pas équitables pour disputer la finale. C’est pourquoi Conmebol a pris la décision de reporter la finale des Libertadores », a déclaré le président de Conmebol, Alejandro Dominguez.

Boca dit qu’ils veulent que River Plate soit puni pour cet incident. « Les matchs sont gagnés et perdus sur le terrain, c’est mon point de vue personnel », a déclaré le président de Boca, Daniel Angelici. « Mais j’ai une responsabilité en tant que président de club et c’est pourquoi je dois m’en tenir à la loi. »

Parmi les sanctions prévues par les règles de l’organe directeur, citons la disqualification des compétitions et les interdictions de futurs tournois. Un club peut être condamné à une amende ou à des points déduits. Un match peut également être joué sans fans dans le stade.

Il y a trois ans, Conmebol avait sanctionné Boca après que ses supporters aient attaqué les joueurs de River Plate avec du gaz poivré à la mi-temps d’un match nul entre les Copa Libertadores et les quarts de finale. Boca a été exclu de la compétition alors que River progressait.

Trouver une nouvelle date pour compléter la finale 2018 sera compliqué. Le sommet du Groupe des 20 aura lieu les 30 novembre et 1er décembre à Buenos Aires. Il faudra un énorme réseau de sécurité dans la ville, avec des présidents des États-Unis, de la Russie et de la Chine attendus.

Les vainqueurs de la Copa Libertadores sont également attendus à la Coupe du Monde des Clubs aux Emirats Arabes Unis du 12 au 22 décembre.

RFI