La vingtième session du comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord politique du 12 Octobre 2016 a démarrée ce vendredi 6 avril 2018 au ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Présidée par le ministre de tutelle le général Boureima Condé, cette session a connue la présence de tous les acteurs concernés. Mouvance, opposition, acteurs de la société civile, de la CENI et des diplomates accrédités en Guinée.
Au sortir de l’entretien, les acteurs politiques se sont prêtés aux questions des journalistes.
Amadou Damaro Camara du RPG Arc-en-ciel a parlé de la méthodologie de travail qui sera menée.
« Nous avons dégagé une méthodologie de travail. Chaque formation politique, la société civile et les observateurs ont fait des propositions de travail. Ce qui doit être fait à l’assemblée sera fait. Ce qui sera fait au sein de ce comité sera fait ici par les différentes sous-commissions. A partir de mardi, nous commencerons à travailler sur le contentieux » , assure-t-il.
C’est seulement la semaine prochaine que les acteurs politiques vont touché les questions essentielles notamment le contentieux électoral. L’honorable Cellou Baldé de l’UFDG soutien la disponibilité de son parti en faveur de la mise en œuvre de l’accord.
« C’est une réunion de cadrage aujourd’hui. Nous sommes comme toujours disposés à aller dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord politique. A partir du mardi, les différents partis qui ont des griefs vont déposer leurs documents et les analyses vont commencer», affirme-t-il.
Côté de l’UFR son représentant affiche sa satisfaction et rassure les autres acteurs du comité de suivi. Dr Deen Touré  espére que des compromis seront trouvés.
«L’UFR naturellement devrait apporter sa part de solution et examiner avec les autres. J’espère que nous ferons tous des compromis pour que nous proposions au pays mais aussi aux citoyens une solution qui peut faire en sorte que la paix, le calme et la sérénité règne dans notre pays. L’UFR s’engage à cela », dit-il.
Le mardi 10 avril, les vraies questions vont êtres debattues dont celle épineuse du contentieux électoral.