Dans une déclaration lue à son siège ce Mercredi 21 février 2018, le SLECG version Aboubacar Soumah rejette en bloc la tenue d’un nouveau congrès précédemment demandé par le gouvernement et l’inspection général du travail.

Dans ce discours lu par son porte parole Mohamed Bangoura, le SLECG dit maintenir son bureau exécutif élu le 26 janvier et réaffirme que Aboubacar Soumah reste et demeure le seul interlocuteur.

« En dépit de l’ingérence grave du gouvernement dans les affaires syndicales en République de Guinée, malgré les persécution de la police suivie des arrestations arbitraires des syndicalistes du système de l’éducation nationale et des interpellations illégales, dans les tribunaux. Le congres statutaire de renouvellement du bureau exécutif national du Syndicat Libres des Enseignants et Chercheurs de Guinée s’est tenu à Conakry le 26 janvier 2018 en présence des délégués des 33 préfectures, des 8 régions administratives et des 5 communes de la capitale. A l’issue des élections démocratiques et transparentes, un bureau exécutif de 23 membres avait été élu avec comme secrétaire général le camarade Aboubacar Soumah,» précise le porte parole avant d’accuser le gouvernement de violation des droits syndicaux.

« Vu les différentes violations démagogiques et flagrantes des articles par le gouvernement, la FEGUIPAE, la société civile et la coalition nationale des organisations de la société civile guinéenne et les dissidents du SLECG à savoir les camarades Souleymane Sy Savané, Kadiatou Bah, Tanou Baldé, Ousmane Zora Diallo, Namory Keita et le fameux Louis M’Bemba Soumah de l’USTG, le bureau exécutif national du SLECG au nom des enseignants rejette en bloc la tenue d’un nouveau congrès contraire à son statut et règlements intérieurs. Nous informons l’opinion nationale et internationale que le seul interlocuteur crédible reste et demeure le nouveau bureau exécutif national dirigé par le secrétaire général camarade Aboubacar Soumah,» indique la déclaration.