La Guinée abrite depuis ce mercredi une rencontre sur l’extension de la couverture sociale en Afrique. Cette rencontre est organisée  conjointement  par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et  le Bureau de Liaison  de  l’Afrique de l’Ouest.

Le directeur général de la CNSS Malick Sankhon , dira que cette rencontre est une occasion à saisir pour  une réponse adéquate à la sécurité sociale . « Notre association commune, fidèle à son objectif de promouvoir l’excellence dans la sécurité sociale, encourage l’échange d’expériences entre ses différents membres. Nos organismes ici représentés doivent s’enrichir de bonnes pratiques dans l’intérêt d’une sécurité sociale efficace  et dynamique. Cette rencontre de Conakry, … est une opportunité à saisir pour réussir ensemble notre mission commune.»  Affirme Malick Sankhon

De son coté, le président du comité directeur de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale pour  l’Afrique de l’Ouest Charles Kouassi,  souligne que les Etats ont l’obligation  d’assurer une protection sociale pour tous : « Nos institutions de sécurité sociale ont mis au cœur de leurs priorités, la promotion de la sécurité sociale pour une meilleure justice sociale…oui ! C’est une obligation conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme et la charte africaine des droits de l’homme. »

Le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail s’est félicité du  choix porté sur la Guinée pour abriter cette rencontre .Selon Albert Damantang Camara, la déclaration universelle des droits de l’homme reconnait le droit de chaque individu à la sécurité sociale : «  Malheureusement, malgré son rôle fondamental, la sécurité sociale est loin d’être une réalité ; les estimations montrent que dans le monde, à peine une personne sur cinq jouissent d’une couverture sociale adéquate . »

Poursuivant, le ministre indique : «  En Guinée, l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale permettront de concrétiser quelques unes des dispositions de la loi fondamentale guinéenne qui énonce très clairement le droit à la protection. »

 

Une soixantaine de participants venus notamment du Benin, de la Cote d’Ivoire, du  Cameroun et de la France prennent part à ce rendez-vous de Conakry qui prendra fin ce jeudi 22 février.