Malgré les multiples déclarations faites par les différentes structures syndicales opposées au SLECG, des associations de parents d’élèves, du parlement des enfants ainsi que les menaces proférées contre Aboubacar Soumah et compagnons, le mot d’ordre de grève est resté maintenue ce lundi 12 février.  Les organisateurs semblent être satisfaits du bilan à la mi – journée.

Pour le porte parole du SLECG, version Aboubacar Soumah, cette autre grève déclenchée est une réussite. Il était 12 heures quand Mohamed Bangoura affirmait que le mot d’ordre de grève lancé par Aboubacar Soumah est observé sur toute l’étendue du territoire national.

« Aujourd’hui, l’ensemble des enseignants de la république, de l’élémentaire au secondaire, ont répondu au mot d’ordre de grève. Cette grève s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. C’est pourquoi l’appel a été entendu», déclare Mohamed Bangoura.
A 11 heures dans quelques préfectures du pays, des incidents ont été signalés. Des élèves ont pris d’assaut les rues pour dénoncer le manque d’enseignants dans les salles de classe. Pour le porte parole des grévistes, ce n’est pas cette consigne qui avait été donnée au départ : «  Nous avions demandé aux parents d’élèves et aux enseignants de rester à la maison. Donc, quiconque  se fera prendre dans la rue entrain de vandaliser, il répondra de ces actes devant les autorités compétentes », précise Mohamed Bangoura.

 

Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée version Aboubacar Soumah veut assumer.
«  Le gouvernement est dans sa logique pour dire qu’il ne nous reconnaît pas, mais qu’il sache que nous restons aussi dans notre logique. Nous restons fermes et déterminés », souligne Mohamed Bangoura
Ces grévistes réclament la levée de la suspension d’Aboubacar Soumah, le payement intégral de 40% avec effet rétro actif et un salaire de base minimum de 8 millions de franc guinéen.