Les élèves ont scandé des slogans jeudi matin à l’endroit des autorités guinéennes. 

Le ras-le-bol  a fini par être observé par les citoyens à bord de leurs véhicules pour le service, le long de l’autoroute Fidel Castro à partir d’où les élèves ont investi les rues de la capitale. 
Ils ont empêché les autres élèves d’étudier en scandant : « Pas question que les établissements privés suivent les cours pendant que nous nous sommes en manque d’enseignants à cause de la grève ». 
Dernières nouvelles : trois élèves de TITI Camara auraient été légèrement blessés au cours des jets de pierres entre eux et ceux de Yaguine et Fodé.
Ce mouvement s’explique par la grève des enseignants qui continue. Une grève qui fait suite à l’arrivée à terme du préavis de grève lancé par les membres du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLECG.

Autres points dénoncés par ces enseignants, l’injustice dont ils font l’objet, notamment, la suspension de deux de leurs collègues syndicalistes à savoir camarade Soumah et Camarade Mme Kadiatou Bah chargée des négociations.
Le SLECG exige la levée de la suspension des camarades inquiétés, le payement intégral du point d’indice à compter de la fin de ce mois de novembre.

Les élèves eux réclament le retour de leurs enseignants en classe. Toute cette situation affecte aujourd’hui le secteur éducatif dans son ensemble dans la capitale.