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Une rencontre a récemment regroupé des responsables syndicaux et autorités de l’éducation. Il était question de savoir plus clair sur les troubles en cours dans les établissements.

Les responsables syndicaux devant le département en charge de l’enseignement pré-universitaire ont décliné toute responsabilité d’une grève syndicale : « L’avis de la dernière grève que la Guinée a vécu le mois de février dernier a été signé par nous, les deux secrétaires généraux. Toutes autres grèves de l’éducation de l’élémentaire en passant par le supérieur non signé par nous, est un appel à la révolte », martèle Amara Balato Keita, secrétaire général de la fédération syndical professionnelle de l’éducation de Guinée.
Il ajoute que « ces dissidents » sont des révoltés qui veulent amener des enseignants guinéens dans la rue.
Prenant la parole Dr Souleymane Sy Savane, secrétaire général du SLEG a souhaité que les troubles enregistrés dans certains établissements prennent fin : «le SLEG et la FSP sont des syndicats nationaux et qui s’engagent dans des mouvements qui sont conformes aux textes de loi. C’est un groupe qui agit, et ce groupe est responsable des troubles en cours dans la cité. »
Pour sa part, le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation entend prendre des dispositions contre les auteurs des troubles. 

« L’avis de grève qui existe maintenant n’engage ni le bureau national du SLEG ni la FSP. Et le SLEG est prêt à déposer plainte contre ceux là qui utilisent, vilipendent son nom dans les médias » déclare Ibrahima Kalil Konaté.

En revanche, Ibrahima Kalil Konaté a appelé au calme et a invité les acteurs du système éducatif à la responsabilité : « Aujourd’hui ceux qui sont signataires de la dite grève sont suspendus par le bureau exécutif du SLEG et entériné par la structure centrale à laquelle le SLEG est affilié.
Légitimement, ils ne peuvent pas négocier quoi que ce soit avec le département. Dans les jours à venir, nous allons appliquer la loi », annonce le ministre de l’Enseignement pré-universitaire.