prostituées

Quelques jours après le mois saint de Ramadan, plusieurs activités interdites par la religion musulmane refont surface dans la capitale guinéenne et le phénomène de la prostitution n’est pas resté en marge de cet état de fait. Les boîtes de nuit, les maquis ou parfois même aux bords des grands carrefours de la capitale qui constituent les lieux de prédilection de cette pratique, commencent peu à peu à être mouvementés à nouveau, selon le constat de notre reporter.

On dénombre dans ces endroits plusieurs belles filles et femmes qui se livrent au marché du sexe pour subvenir à leurs besoins. Interrogé, Ourmar Chérif, un résidant du quartier Kipé  déplore le comportement qu’adoptent ces jeunes dames :« Dès la tombée de la nuit, ces femmes et jeunes filles prennent leurs sacs sous l’œil indifférent des parents malmenés par une misère qui ne dit pas son nom, pour ce commerce. D’ailleurs, la plupart des cas, sont incités par leurs parents qui attendent la dépense la dépense quotidienne.»

 Dans la majorité des cas, ces filles abandonnent l’école ou leur métier pour se transformer en travailleuses du sexe. Une pratique qui les oblige à s’exposer à travers leurs habillements extravagants qui met à nu la proéminence de leur corps.  

À cela viens s’ajouter la consommation abusive de la drogue et de l’alcool dans certains coins fréquentés de la capitale, c’est ce qui les conduit en grande partie à cette prostitution. 

De son côté, une prostituée qui a requiert l’anonymat explique qu’avec la conjoncture actuelle du pays, la seule activité qu’elle est capable d’exercer pour subvenir à ses besoins est la prostitution.

« Moi, je suis diplômé en Sociologue, fais finir mon cycle depuis 2012. » Elle explique avoir tout tenté  pour avoir un boulot, « mais je vous assure que toutes les portes sont fermées ».« Moi, je suis diplômé en Sociologue, fais finir mon cycle depuis 2012.  « Alors j’ai pris la décision de venir faire cette activité quelque fois pour avoir un peu de sou. C’est vrai que je suis nouvelle dans cette affaire et je ne le fais pas à tous moment, mais avec le peu de temps que j’ai passé ici, j’ai appris des techniques de faire jouir facilement mon client et cela me permet d’avoir plusieurs clients par jour » témoigne la demoiselle. 

Parlant des prix, « j’en discute souvent avec mes clients, mais le minimum, c’est à partir de 40 mille francs guinéens. Moi personnellement des clients me déplace à leur domicile et des fois même à leur bureau et si c’est comme ça, c’est beaucoup plus cher. Mais vous savez avec le ramadan tout cela s’est arrêté, mais comme c’est fini, nous allons reprendre petit à petit ». 

 

 

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