À l’instar des autres communes de la capitale, les candidats inscrits à Ratoma ont également entamé les épreuves au compte du Brevet d’Études de Premier Cycle (BEPC) session 2017. Ils sont au total 1 441 candidats dont 7 028 filles pour l’enseignement général et 247 dont 172 filles pour le franco-arabe, qui essayent de porter le bleu-blanc l’année prochaine dans la commune de Ratoma.
Après avoir procédé au lancement de la première épreuve à l’école primaire de Taouyah, le ministre guinéen des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique, Siaka Barry a apprécié la forte représentativité des jeunes filles parmi les candidats de cette année.
Selon lui, cela est un chapeau que le Gouvernent tire a tout le système éducatif, les parents d’élèves en particulier pour que cet effort soit encore soutenu et continuel. « Le monde sait que c’est sur la jeune fille que reposait un peu le fardeau de notre société, donc nous leur avons conseillé d’être plus décontractés et de faire face avec beaucoup de sérénité aux épreuves », a-t-il déclaré.
Poursuivant son allocution, le ministre Siaka Barry a rappelé que le brevet constitue une guerre. « C’est le couronnement d’une guerre, c’est après avoir gagné plusieurs batailles qu’on se retrouve en 6e année pour mener en fin une guerre finale contre analphabétisme, afin d’accéder à un niveau supérieur de l’enseignement pré-universitaire qui est le lycée ; mais cela ne signifie pas manque de sérénité, manque de confiance en soi-même » souligne le ministre de la Culture devant les élèves candidats.
Et de renchérir : « Nous avons aidé les enfants à avoir confiance en eux-mêmes et pour qu’ils abordent les sujets de cette année avec plus de sérénité ; il reste maintenant à souhaiter bonne chance à toutes et à tous pour que notre pays puisse lui aussi gagner sa bataille contre l’analphabétisme. »
