L’humanité a célébré ce jeudi la journée internationale de l’océan. À cette occasion, le Partenariat Régional de la zone Côtière et Marine (PRCM) en collaboration avec le ministère guinéen de l’Environnement, des Eaux et Forêts a animée une conférence de presse à Conakry, sous le thème « Nos océans, notre futur ! »

Dans son intervention, Ahmed Senhoury directeur générale su PRCM, s’est penché sur l’objectif visé par sa structure, qui n’est autre que d’alerter sur les menaces qui pèsent sur le littoral et l’océan, mais aussi de valoriser la contribution de l’océan dans nos activités économiques aujourd’hui et dans notre vie de tous les jours. «Malheureusement, l’océan est mal poli, étant donné qu’il n’est pas à proximité de tous et qu‘il n’est pas accessible partout. Donc nous voulons alerter sur les dangers qui menacent sur ces océans, notamment dans nos pays qui n’ont pas la capacité de protection des océans et de surveillance des ressources marines », souligne Ahmed Senhoury.

Parlant du rôle à jouer par les autorités étatiques dans la réglementation de cette problématique, Ahmed Senhoury indique :
« Nous attendons du gouvernement qu’il prenne à leur juste valeur les défis rencontrés par ces océans. Qu’il (Gouvernement Ndlr) soit conscient déjà que ces océans contribuent à l’amélioration des conditions de vie des populations, et que ces océans nécessitent une protection » et d’ajouter « Les autorités doivent donc mettre en place les moyens disponibles pour la surveillance, la réduction de l’exploitation des ressources marines et une gestion harmonieuse qui prend en compte l’exploitation de ces océans, mais aussi la nécessité de les protéger ».

De son côté, Richard Théophile, directeur du centre de protection du milieu marin et des zones côtières, au ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, rassure les uns et les autres de la gestion de la situation des zones côtières en république de Guinée. 
« Il y a eu beaucoup d’occupation du littoral depuis le temps coloniale, donc nous sommes en train de faire des lois et la réglementation pour pouvoir remédier à ce problème », annonce le cadre du ministère de l’Environnement. Selon lui, il y a un programme de restauration du domaine public maritime que son département est en train de négocier avec les autres ministères avant de le soumettre au Gouvernement pour adoption, afin que les populations puissent accéder aux rivages de la mer et en même temps, permettre à « notre zone côtière » de répondre quelque fois aux normes internationales.

À souligner que le PRCM est une coalition d’acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest africain et couvrant sept pays, dont le Cap vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone.

 

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