Plusieurs ONG et plates-formes de la société civile de Guinée ont pris d’assaut tôt ce lundi le siège du Parlement. Objectif, demander aux députés la réinscription du nouveau code civil dans le chronogramme des plénières, son examen et son adoption par l’Assemblée nationale.

Les 33 ONG et Plates-formes de la majorité silencieuse réunies dans une structure appelée, collectif des ONG pour des textes respectueux des droits humains, ont fait le tour du Palais du peuple, avec des pancartes en main. Sur ces pancartes, on pouvait lire : « Nous voulons notre code civil, notre priorité »
Pour le porte-parole du collectif, Saikou Yaya Diallo, la société évolue, les textes de loi doivent également évoluer en fonction du temps et de la société. Les manifestants ont eu droit à un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Honorable Claude Kory Kondiano.           À la sortie de la rencontre, Saikou Yaya Diallo a déclaré à la presse que l’espoir est permis, même si selon lui, les autorités de l’institution parlementaire ont indiqué qu’elles ne pourront plus faire face à l’examen du présent code durant cette session qui prendra bientôt fin.   Mais toutefois, il a eu la promesse que les membres du collectif seront ultérieurement associés aux travaux techniques pour l’élaboration de ce code.

la société évolue, les textes de loi doivent également évoluer

D’ailleurs dans un communiqué, le Parlement guinéen indique que « Compte tenu du caractère hautement technique attaché aux différentes thématiques qui y sont traitées, nécessitant de la part de la représentation nationale le recours à l’expertise de différents spécialistes de celles-ci, son examen complet, son amendement et son adoption requièrent un temps supplémentaire.»
Le projet de loi portant code civile, ajoute le communiqué, n’est ni abandonné, ni rejeté, ni retiré de la procédure législative.
Son examen, conclut-on, doit se poursuivre même au-delà de la présente session pour qu’il soit l’objet de programmation en vue de son adoption à la faveur de la session extraordinaire qui sera consacrée à l’examen de la loi de finances rectificative, sinon au plus tard au début de la prochaine session prévue le 05 octobre 2017.

 

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