Les anciens membres du CNT (conseil National de la transition), formés en collectif ”Ne Touche pas à ma Constitution” étaient ce vendredi 29 mars, face à la presse guinéenne.  Motif, rétablir la vérité autour de l’instrument qui est le fondement de la société guinéenne ”la constitution”.

Dès  l’entame,  les anciens membres du CNT ont tout d’abord precisé que c’est grâce à leur implication que la Guinée a été conduite aux élections présidentielles de 2010 « aussitôt installé, le CNT dans l’espace d’un temps imparti procéda à l’adoption d’une nouvelle constitution, d’un nouveau code électoral, ainsi que leur appropriation par l’ensemble des acteurs sociopolitiques du Pays. Il a pris part à tout le processus électoral ayant conduit aux élections présidentielles de 2010 », indique M. Boubacar Siddighi Diallo membre du CNT.

A compter de leurs prises de fonction, jusqu’à la fin 72 lois ont été votées par cet organe « De son installation à la fin de sa mission, le CNT a voté 72 lois, mis en place un pacte de stabilité et de convergence, il s’est impliqué activement dans le processus de réconciliation nationale. Le conseil national de transition étant un organe politique délibérant représentant toutes les composantes de la société guinéenne et jouissant d’une parfaite légitimité fit, adopter la constitution conformément à l’alinéa dernier de son préambule qui stipule ”libre de déterminer ses institutions le peuple de Guinée adopte la présente constitution” », édifie-t-il.

Loin, M. Siddighi dira ceci « cette constitution comprend deux parties, formant un tout indissociable à savoir celle regroupant l’ensemble des dispositions susceptibles de modification conformément à la procédure aménagée à cet effet et celle contenue dans les dispositions de l’article 154 réputées être les intangibilités de la révision constitutionnelle. Cette dernière partie constitue le verrou de la constitution, la mettant à l’abri de tout tripatouillage éventuel dont les conséquences pourraient compromettre la paix et la stabilité de notre Pays » a-t-il précisé.

Pour un rappel, 159 conseillers venant de toutes les sensibilités sociopolitiques de la Guinée ont été désignés pour faire des textes législatifs, devant aider le Pays au retour l’ordre constitutionnel.