Depuis le 15 décembre dernier dans la commune de Matoto deux candidats des deux principaux bord politique en République de Guinée, notamment le RPG Arc En Ciel et l’UFDG se réclament maire de cette commune la plus grande de la capitale guinéenne. Mamadouba Toos Camara et Kalémoudou Yansané, tous se dit maire après le décomptage des voies par le superviseur qui par la suite n’avait plus validé le dit scrutin avec la pagaille dont la salle avait fait l’objet. Vu cette situation inédite, le président des Organisations de la Société Civile Guinéenne s’est exprimé sur cette actualité ce Mardi 18 décembre a notre rédaction.

Pour Dansa Kourouma, dans cette cacophonie, deux hypothèses s’impose pour une sortie de la situation « Les deux hypothèses qui s’offre a nous aujourd’hui, si l’élection est allé à terme, parce que quand on parle d’élection il y’a des exigences qui sont à la fois légales mais qui sont aussi des bonnes pratiques en matière électorale. C’est à dire, est-ce que les critères de transparence ? Est-ce le processus est allé à terme? Est-ce que le dépouillement s’est fait dans les règles de l’art? Si c’est le cas, cette élection ne peut pas être annulé » Lance comme première hypothèse Dansa Kourourma et de poursuivre pour la seconde hypothèse : «  Si le processus n’est pas allé à terme, il a été interrompu par un fait individuel ou collectif. Par un fait hasardeux ou planifié, il revient à la justice de mettre main sur la personne pour que s’il y’a des commanditaires qu’on parvient à faire une jonction qui ont été proclamés et l’attitude violente du processus. Je ne suis pas juge, ni le ministre de l’administration et du territoire. Ni lui, ni moi n’avions le droit d’invalider cette élection. Alors il revient au parti politique de saisir les justifications compétentes pour établir la vérité » a martelé cet acteur de la société civile guinéenne.