L’opposition Républicaine dit craindre pour la santé de ces militants à cause des gaz lacrymogènes utilisés par les forces de l’ordre et inhalés par les marcheurs lors de la dernière manifestation le jeudi 13 décembre. 

Cellou Dalein Diallo et ses pairs dénoncent l’utilisation par la police guinéenne de gaz lacrymogène périmés à usage formellement interdit car extrêmement dangereux pour la santé de l’homme. Plus loin, ils disent que ces sont les mêmes bombes lacrymogènes qui ont été utilisées pour disperser la foule qui s’était retranchée au domicile privé du chef de file de l’opposition.

Joint au téléphone par notre rédaction ce lundi 17 décembre, le porte-parole de la Police nationale parle d’allégation visant à tenir l’image de la police. Selon le contrôleur général et porte-parole Mamadou Camara, ces accusations sont de simples affabulations. 


« Ceux qui pensent que ce sont des produits expirés, je m’inscris en faux contre ces différentes allégations.
 Ce qui est sûr, depuis un certain temps, les services de sécurité disposent des stocks et ce sont les mêmes stocks que nous utilisons. Cela est vérifiable parce que les emballages en font foi », se défend le porte-parole de la police.

Parlant de capsules récupérées sur le terrain par les manifestants sur lesquelles il était mentionné 2017 comme date de péremption Mamadou Camara précise : « Ils sont libres de présenter ces capsules devant le juge ou le procureur, nous, nous savons que les grenades que nous utilisons sont celles qui sont en cours de validité.»

« S’ils pensent que c’est toxique, peut-être que les médecins vont l’attester, ils n’ont qu’aller dans les centres hospitaliers pour se faire consulter pour essayer de prouver que ce qu’ils ont inhalé est toxique », déclare le contrôleur général et porte-parole de la police Mamadou Camara. 

Moussa Moïse Keita