De l’Aéroport Gbessia jusqu’à l’esplanade du stade du 28 septembre en passant par l’échanger de Kénien, les Guinéens étaient fortement mobilisés pour protester contre la hausse du prix du carburant à la pompe. Selon les organisateurs, aucune violence n’a été enregistrée sur le long du trajet autorisé par le gouvernement. 

Selon Sekou Koundouno, le coordinateur de la cellule Balai citoyen et membre des forces sociales de Guinée c’est la satisfaction totale. «Nous voudrons dès demain déclencher la ville morte pour mercredi et le jeudi, nous allons encore marcher sur un l’axe Bambéto-Cosa-Hamdallaye, vendredi ville morte, samedi et dimanche repos, lundi aussi manifestation, jusqu’à la satisfaction totale ». 

Pour encadrer la marche, les forces de sécurité étaient fortement déployées sur les lieux empêchant ainsi tout passage vers Kaloum, le centre des affaires. 

Colonel Balla Samoura, commandant de la Gendarmerie départementale de Conakry explique : «Il y a eu un dispositif particulier pour gérer cette manifestation qui a été attribuée à trois éléments, le premier élément à assurer la mobilisation au niveau du point de départ. Le deuxième élément à assuré la sécurité au niveau de l’itinéraire et le troisième élément était aussi au niveau de l’esplanade du 28 septembre qui était le point de dislocation». Poursuivant, l’officier gendarme fait le premier bilan de la journée : «Pour l’instant, je n’ai reçu aucun compte-rendu relatant un incident grave à tel ou à tel endroit 

Pour l’heure, les forces sociales de Guinée comptent poursuivre les manifestations à Conakry et à l’intérieur du pays.