La République de Guinée à l’instar des autres pays du monde entier a célébré en ce 1er mai 2018, la fête internationale du travail, sous le thème « Le dialogue social au service d’un travail descend ». À Conakry, travailleurs du secteur public et privé, centrales syndicales et membres du gouvernement s’étaient donné rendez-vous au Palais du peuple pour la circonstance.

La célébration de ce 132e anniversaire intervient dans un contexte où, la Guinée traverse une situation socio-économique difficile. Pour exprimer ce malaise, les travailleurs réunis autour des deux centrales CNTG et L’USTG ont émis des recommandations relatives à l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les travailleurs.

C’est dans une ambiance plus où moins festive que les différents mouvements syndicaux vêtus en uniforme ont scandé des slogans relatifs à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Les travailleurs guinéens souffrent dans leurs lieux de travail tant dans le privé que dans le public. Pour remédier ce déficit, ils recommandent à l’Etat un certains nombres des points conformément aux conventions relatives au droit internationale statué par le BIT. Parmi les recommandations, le camarade Louis Bemba SOUMAH secrétaire général de l’USTG a indiqué ceci « Le respect de la réglementation des heures de travail, l’arrêt des licenciements abusifs dans les sociétés et entreprises privées, le paiement des pensions des retraités au même moment que les actifs, le déplafonnement à la caisse nationale de sécurité sociale, la réhabilitation de toutes les entreprises et sociétés en arrêt, la suppression des barrages non conventionnels ». Ce sont différents points sont entre autres, le contenu du cahier de charge des syndicalistes.
Quant à la partie gouvernementale, elle se flatte par rapport aux résultats obtenus dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et la réduction du chômage.
Rappelons que le secrétaire général du SLEG syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, Aboubacar SOUMAH, était présent malgré qu’il n’a pas été invité. Il a même été empêché de serrer la main aux officiels présents.
La fête internationale tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXe siècle aux Etats-Unis.

Ousmane BAKAYOKO 622 472 893