Quelques jours après la déclaration du secrétariat  général à la présidence chargé des services spéciaux de la lutte contre la drogue et le crime organisé, sur la société Q-NET qu’il a qualifié de réseau d’arnaque et d’escroquerie, le PDG de cette entreprise en Guinée est sorti de son silence.

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animé ce vendredi 9 mars à la maison commune des journalistes à Coléah, le DPG de Africa Business Consulting rejette toutes les accusations portées contre sa personne et son entreprise.

Souleymane Doumbouya  dit être traîné dans la boue par Tiegboro et ses complices. Pour se faire, il n’entend pas baisser les bras dans ce combat qui est désormais engagé entre lui et le colonel.

« Je ne suis pas un travailleur de Q-NET, je ne suis qu’un consultant résident pour eux. C’est une pratique qui est acceptée (…) Le colonel Tiégboro sait très bien se servir de la presse pour nuire à la réputation des autres. Moi on m’a fait passer comme un escroc, comme un arnaqueur et mes enfants, ma famille tout le monde souffre de cela aujourd’hui. Ce pendant, la seule chose pour moi que je souhaite est la restauration de mon honneur car je n’ai jamais participé à n’importe quel acte d’escroquerie. Tout ce que je fais, c’est d’aider mon pays à travers les jeunes et les femmes qui sont dans cette activité à pouvoir s’en sortir parce que les revenus qui leurs sont versés leurs permet de s’en sortir » , déclare Souleymane Doumbouya.

Poursuivant, il accuse à son tour le colonel Moussa Tiégboro Camara d’être un officier à la quête de l’argent uniquement pour nuire des personnes innocentes comme lui. Souleymane Doumbouya continu plus loin en l’accusant aussi  de séquestration illégale à son département sans aucune raison tout en interpellant les institutions en charge des droits de l’homme de jeter un coup d’œil sur les conditions de détentions des personnes dans ce secrétariat.

« je suis prêt à aller lui expliquer cette activité que j’exerce en tout honnêteté malgré le temps de séquestration qu’il a eu à me faire parce que la prison est légale, mais j’aimerai bien qu’on me dise et je demande au Président de l’INIDH, à l’inspecteur des services judiciaires, à Monsieur le ministre conseiller spécial du président de la république charger de la reforme, d’auditer ce lieu de détention. Cela  fait parti de notre constitution. Parce aujourd’hui, je ne pense pas si sa collaboration est parfaite avec les parquetiers. Donc, moi j’ai été privé de mes mouvements, de libertés, même de communiquer pendant 72 heures », déplore t-il.

A la question de savoir s’il compte porter plainte les prochains jours contre le colonel Moussa Tiegboro Camara pour séquestration, le DG d’Arica consulting hésite dans ses propos

« Pour le moment, je tiens cette conférence de presse sous le conseil de mon avocat, tout ce que je dois décider, c’est mon avocat qui me donnera des conseils. J’ai un avocat qui s’en charge de tout cela, si besoin sera vous en serez informé au moment opportun.»

On peut dire donc que la bataille est engagée entre Moussa Tiégboro Camara et Souleymane Doumbouya car selon beaucoup d’indiscrétion, cet homme travail avec certains bras droits du président Condé et il ferait même parti de la cellule de communication du parti au pouvoir.

Reste à savoir qui d’entre eux en sortira victorieux.