Né en 1977 à Conakry, l’adjudant-chef N’Famara yansané a rejoint sa dernière demeure ce vendredi. Mais avant, des hommages militaires dignes du nom lui avaient été rendus dans les locaux du haut commandement de la gendarmerie Nationale. Il part en laissant derrière lui, une veuve et deux filles. 
Intégré dans l’armée, le 1er janvier 2009, ce jeune gendarme a trouvé la mort le 19 février dans des échauffourées entre militants et forces de l’ordre à Bomboly dans la banlieue de. Le général Ibrahima Baldé, haut commandant de la gendarmerie, a rassuré les citoyens et les parents de la victime que les auteurs de ce crime seront punis.

Membres du gouvernement, officiers et sous-officiers de l’armée nationale, députés et membres de la famille ont assisté à cette cérémonie funéraire. Le General Ibrahima Baldé, Directeur de la justice militaire est revenus sur les circonstances de la mort du gendarme. Il rappelle que c’est au retour d’une mission à Cosa que le défunt a pris une pierre sur la tête. « Au cours de cette attaque, l’adjudant-chef Nfamara Cherif Yansané a été atteint par une pierre à la tête. Immédiatement admis à l’hôpital du bataillon du quartier général, c’est là où il a rendu l’âme », rappel l’officier de l’armée guinéenne.

Poursuivant, il parle d’acte déplorable visant à opposer les citoyens aux forces de l’ordre tout en appelant les citoyens au calme et à la retenue afin de préserver les bonnes relations avec les forces de l’ordre.
« Je tiens à rassurer les citoyens guinéens et le gouvernement que cet acte ne mettra aucunement en cause l’engagement des services de sécurité à accomplir correctement leurs missions régaliennes qui consiste à assurer la sécurité publique, maintenir et rétablir l’ordre public, protéger les institutions de la république, lutter contre la criminalité sur toutes ses formes conformément aux lois et règlements dans le strict respect des droits de l’homme et du citoyen. J’assure que les auteurs de ce crime crapuleux seront recherchés, interpellés et traduits devant la justice pour être châtié conformément à la loi », martel le général Baldé.

Le Directeur de la justice militaire a par la fin renouvelé ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt avant de saluer la mémoire du jeune gendarme dont le corps était exposé devant les personnalités venues pour la circonstance.