La Guinée et ses partenaires techniques et financières étaient réunies à Paris les 16 et 17 novembre pour une mobilisation des fonds dans le cadre de la réalisation des projets du Plan national de développement économique et social. Après cette rencontre qualifiée de réussite totale par le pays, l’heure est à la restitution à l’ensemble des partenaires qui ont accompagné le pays dans ce processus. Mardi 19 décembre, dans un réceptif hôtelier à Conakry, la ministre du Plan et de la Coopération international a fait un compte-rendu du déroulement de la dite rencontre.

C’est en présence de certains membres du gouvernement, des ambassadeurs, des représentants des institutions internationales représentées en Guinée, les représentants du secteur de la société civile guinéenne que la ministre Mama Kanny Diallo a déroulé le processus d’obtention des fonds à Paris qui a enregistré la participation de 400 personnes, avec à la clé, la présidence du chef de l’Etat Alpha Condé.

« Je pense que c’est une grande première pour notre pays de mobiliser tout ce monde autour de la politique de développement de la Guinée, mais aussi d’avoir autant d’engagement de la part de nos partenaires pour accompagner la Guinée dans son effort de développement économique et social. Donc, tout ce que je peux dire, c’est que nous avions bouclé une boucle et le processus de planification, on l’a initié en préparant un plan qui est le PNDES; ensuite, on a préparé le programme d’investissement public et privé et on a maintenant fait le cadre de mobilisation de ressource financière pour financer ce programme d’investissement qui est adossé au plan national de développement en concret. Cela consiste à présenter un nombre de projets aux partenaires pour leur demander de nous accompagner dans le financement de ce projet là », explique la ministre, avant d’indiquer que par le passé, qu’en Guinée, il était très difficile d’avoir des sources de financement par manque de projet bancable. 

« Pour une première fois en Guinée, nous avons une enveloppe de 52 projets structurants que nous plaçons comme projet à maturité élevée, donc on peut mettre en place d’ici 2020. Ces projets sur lesquels nous avions suffisamment d’information pour les transformer en projet bancable dans l’immédiat » dit-elle. 

Pour sa part, la coordinatrice du système des Nations Unies en tant que partenaire technique et financier de ce processus a apprécié cette initiative.

« Ce que nous retenons, c’est que le plan a été adopté avec un cadre de gouvernance bien précis qui va être formalisé et dans lequel les partenaires techniques et financiers trouvent leurs places et que nous allons continuer à accompagner le gouvernement », soutien Séraphine Wakana.