le député de la préfecture de Gaoual et l’union des forces démocratiques de Guinée se sont constitués  en partie civile et décident de  porter  plainte contre le directeur général de la caisse nationale de sécurité social pour ses propos tenu lors de la dernière assemblée générale du parti au pouvoir à son siège à Gbéssia. Ousmane Gaoual regrette ce pendant que le procureur général n’a toujours pas ouvert une enquête judiciaire contre Malick Sankhon.

 Quelques jour après cette fameuse déclaration de Malick Sankhon  « je compte recruter environ 2500 a 3000 jeunes pour empêcher toute manifestation devant mon institution »

Le parti UFDG et le député Ousmane Gaoual Diallo décident de porter plainte contre ce dernier pour ses propos. « Nous saisissons la justice pour asseoir sa responsabilité sur les assassinats qui ont eu lieu à l’ occasion des manifestations de l’opposition ainsi que les coups et blessures que cela ont entrainés. certains sont handicapés à vie parce que simplement dans le même discours, Malick Sankhon nous apprends qu’il est le fondateur des chevaliers de la république dont il a assuré d’avoir dissout pour disculper le chef de l’Etat, alors que nous savons pertinemment les dégâts que les chevaliers de la république ont causés dans les rangs de l’opposition à l’occasion de nos manifestations. Donc pour cette responsabilité pénale, nous allons le poursuivre en nous constituant en partie civile auprès des familles » déclare le député de Gaoual.

Pourquoi le procureur général n’a pas déclenché  une enquête judicaire contre Malick Sakhon  dans cette autre affaire? S’interroge le député uninominal de Gaoual :

« Ce n’est pas surprenant, nous savons que cette justice guinéenne est à la solde d’un pouvoir politique injuste. Les institutions judicaires ne cherchent pas la vérité donc, il faut taper sur l’UFDG, taper sur l’opposition qui sont considéré comme les mal aimé du pays donc, il ya cette situation qu’on ne découvre pas, mais que nous constatons amèrement et qui contribue à affaiblir cette institution judiciaire dont l’absence dans le pays exacerbe la tension sociale et communautaire.  Nous, on n’est pas surpris, qu’elle se taise, qu’elle ne dise rien ce n’est pas la première fois. Il faut à un moment donné, que la justice fasse attention à ce qu’elle fait pour préserver la quiétude sociale dans le pays » a ajouté le député de l’UFDG,

Avant d’annoncer que les avocats déposeront la plainte en début de la semaine.