L’ancien député uninominal de l’UFDG à Dixinn, Aboubacar Soumah était face aux hommes de médias, mercredi 04 octobre pour faire la situation de la gestion de l’héritage du feu président Général Lansana Conté. A cette occasion le président du parti PGDE (Parti Guinéen pour la Démocratie et de l’Équilibre) a rappelé l’opposition républicaine et son chef de file à l’ordre.

Selon lui, ce n’est pas une opposition nationale, mais plutôt une opposition dite républicaine qui est dans la rue. « Ce qu’ils disent le matin, n’est pas le même le soir. De 2011 jusqu’en 2015, plus de 80 morts, des pertes matérielles et financières qu’on peut évaluer à des dizaines de milliards de nos francs guinéens, des blessés à vie et on met tous ça de côté pour s’occuper des 5 milliards comme budget du chef de file de l’opposition et voter en catimini dans un bureau à la plénière de l’Assemblée » sermonne le député. Et d’ajouter : « À leur place, j’aurais demandé d’abord qu’on indemnise ces gens-là, demandé qu’on ne recompose pas les délégations spéciales plutôt qu’on organise les élections locales. Une opposition qui accompagne le pouvoir à violer la loi, qui négocie le financement, jusqu’à dire que c’est ma propriété.»

Pour, Aboubacar Soumah, il est regrettable de voir des citoyens du pays soutenir une marche de l’opposition républicaine après tant de morts enregistrés lors des précédentes manifestations. « Si ces gens étaient responsables, personnes n’allaient accompagner aujourd’hui cette opposition dite républicaine avec tous ces morts, si nous étions des vrais Guinéens, on aurait changé de méthode et de stratégie, parce que les jeunes Guinéens qui meurent, tu ne peux pas savoir combien de fois ça fait mal tant que ce n’est pas ton enfant, ni ton jeune frère. Il y en a qui sont décédés dans nos différentes manifestations, des enfants uniques, des blessés à vie, des seuls enfants qui ont atteint l’université. Ces gens pouvaient être des ministres, des gouverneurs et apporter même leurs contributions à ce pays».
Et de poursuivre : « S’il y a eu déjà 80 morts, 200 et quelques blessés à vie, on doit changer de stratégie, surtout qu’on nous reverse 500 millions par mois pour remplacer nos véhicules pour faire nos campagnes, pour financer encore les manifestations et aujourd’hui, nous sommes en train de faire en sorte que la bipolarisation de ces multiples accords non exécutés a donné. »
Par ailleurs, le numéro un du PGDE lance un appel au peuple de Guinée : « N’acceptons pas que la Guinée soit divisée, soit terrorisée pour quelque raison que ça soit, qu’on est des problèmes, il faudrait que le Guinéen qui est dans le RPG se sente en tant que Guinéen, que celui de l’UFDG, ou celui qui n’appartient à aucun de ces groupes se sente Guinéen aussi.»