Ouverture ce lundi à Conakry du forum sur les violences basées sur le genre. C’est une initiative du réseau des femmes Africaines, ministres et parlementaires de Guinée REFAMP en partenariat avec L’UNFPA, les ONG féminines et le ministère de l’Action sociale.
La cérémonie a regroupé les partenaires techniques et financiers, les présidentes des Institutions républicaines, et le ministère de la Justice garde des Sceaux. L’Objectif de ce forum s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la conférence régionale de la REFAMP les 7, 8,9 décembre 2016 à Conakry, sur la problématique de la capture du dividende démographique.

Le forum sur l’accélération et l’élimination sur les violences basée sur le genre organisé par ce réseau est une occasion d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les violences perpétrées sur les femmes d’une part et d’autre part de développer la solidarité entre les ONG féminines.

Selon une enquête nationale réalisée en 2016 sur les violences basées sur le genre, 82,2 % de femmes ont subi une violence sexuelle à l’âge de 16 ans. Une situation que déplore la présidente du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires de Guinée REFAMP, docteur Makalé Traoré.

Dans son intervention de circonstance, Makalé Traoré a souligné que la proportion de ce fléau devient inhumaine en Guinée. La présidente du REFAMP a précisé que les organisations de femmes comme le CPTAF, AGUIAS, le REFAMP et d’autres se mobilisent contre ces pratiques néfastes pour la vie et la santé des femmes et des enfants.
Makalé Traoré poursuivant son intervention est revenue sur le cas d’une fillette de 4 mois qui avait été violée, mais sans pourtant préciser exactement le pays en question ou s’est produit ce cas de viol, mais aussi la date et l’année de ce fait horrible.

Pour elle, ce fait et plusieurs autres actes de violences est la cause  de ce forum, en vue d’évaluer les défis qui attendent les membres des différentes structures engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes. 
Les violences basées sur le genre constituent un problème préoccupant en Guinée et dans le reste du monde. Des violences flagrantes qui sont pourtant mentionnées dans le code pénal. Un code qui prévoit des sanctions contre les coupables a indiqué le représentant du président de l’Assemblée nationale à cette rencontre, Jean Edouard Sagno, qui a traduit également le message de son président à savoir que l’institution parlementaire reste attentive et attentiste des efforts de toutes les parties prenantes à œuvrer pour l’élimination des violences perpétrées contre les femmes.

La nouvelle ministre de l’action sociale, Hadja Mariama Sylla se réjouissant de l’invitation qui lui est faite à présider l’ouverture de ce forum, a appelé les partenaires à harmoniser leurs efforts afin d’éradiquer ces pratiques sexistes dans le pays.
Les violences basées sur le genre sont condamnées par l’assemblée générale de l’ONU, qui indique que ces violences sont des actes qui causent du mal ou des souffrances physiques, sexuelles et verbales sur une femme.