Le président du Conseil National des Organisations la Société Civile Guinéenne pour la Démocratie et le Développement de la Guinée CNOCG-DDG a réagit ce mercredi 1er novembre aux violences dont été victime les journalistes à l’escadron mobile Numéro 3 de Matam mardi 31 octobre. Salmana Diallo estime que cette violence perpétrée sur les hommes de medias est un recul pour la démocratie dans le pays. Il dit condamner avec la dernière énergie cet acte.
Le Conseil National des Organisation de la Société Civile Guinéenne pour la Démocratie et le Développement de la Guinée condamne avec la dernière énergie le faite que les gendarmes ont violenté les journalistes. « Si tu vérifies, tu verras que ces gendarmes ont reçu des ordres ou ont reçu des consignes. Ce qui veut dire que dans notre pays, il y a le recul sur le plan de la démocratie et l’Etat de droit dans notre pays », dénonce Salmana Diallo, avant de continuer en laçant un appel aux dirigeants.
« Le CNOSCG-DDG préoccupé de la prévention de la paix et les conflits demande au gouvernement d’éviter de créer des polémiques et d’accepter de respecter les principes démocratiques d’Etat de droit dans notre pays. On ne doit pas frapper les journalistes, on ne doit pas laisser créer des confusions entre les agents de sécurité et des journalistes », indique le président de cette organisation de la société civile guinéenne.
Mercredi matin, les associations de presse ont rendu visite aux journalistes blessés dans cette situation, les uns à leurs domiciles et les autres dans différents hôpitaux de la capitale. Ces associations comptent porter plainte contre les gendarmes agresseurs.