En tout cas  une proposition de solution, non le moindre,  vient d’être faite pour rendre propre notre environnement : c’est l’instauration de la taxe dite « Taxe d’édilité ». La proposition  a été faite par Alhassane Pierre Onipogui,  diplômé en management de l’école supérieure de management, commerce informatique de Fès. Ce jeune cadre explique, je cite : « La production d’ordure est inhérente au cadre socio temporaire des êtres humains, c’est-à-dire tant qu’on vit on pollue d’où l’idée de faire participer chaque individu sans distinction de cadre social, contribuer pour éradiquer l’insalubrité. Pour ce faire, je passe par deux niveaux : je me suis dit que le produit le plus consommé dans l’idéologie guinéenne c’est le riz. Mais d’après des analyses approfondies, je dirai que c’est le numérique, par ce que c’est une révolution et tout le monde adhère à cette révolution. Les statistiques de l’autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) prouve qu’il y a à peu près 98,5% de personnes enrôlées sur les plateformes de téléphonie mobile. Ce qui veut dire qu’au moins chaque personne utilise deux ou trois téléphones. C’est pourquoi, en termes de solution pour endiguer le phénomène d’insalubrité en république de Guinée, je propose qu’il faut instaurer une taxe dite ‘’taxe d’édilité’’ ».  La taxe d’édilité c’est une taxe d’appui financier aux communes urbaines pour faire face à l’insalubrité. Donc elle découle de la fiscalité communale, par les mécanismes du rating ou la notation dont dispose les communes.

Il faut noter que la possibilité de mobiliser les ressources financières de façon anticipée auprès des établissements financiers, bancaires ou micro finances est opportune. Cette mesure fiscale reste multiple. Pour sa respectabilité, Alhassane Pierre Onipogui propose un prélèvement de 25 francs guinéens par voie de la révolution numérique. «  J’ai effectué ce calcul en me basant sur les statistiques de l’autorité de régulation des postes et télécommunications et l’institut national de la statistique. Cette hypothèse de prélèvement de 25 GNF par individu, calculez le nombre d’individus enrôlés par opérateur télécom, calculez le nombre de personnes utilisant un nombre déterminé d’appareil, vous projetez ça, vous vous rendrez compte que l’Etat est entrain de patiner sur une somme colossale. Sauf erreur ou omission de ma part , l’Etat  patine sur un montant supérieur ou égale à 30 millions dollars qu’il pourrait mobiliser comme crédit annuel et qu’il allouerait au secteur de l’assainissement pour la collecte, la gestion et le traitement des ordures, » ajoute- t-il.      

Il renchérit en disant que cette solution va permettre à l’Etat de réduire drastiquement les subventions destinées au secteur afin de les réinjecter vers d’autres investissements nécessiteux et productifs pour le bien être des guinéens ou, de combler le déficit financier qu’engrange l’épineuse problématique de la prise en charge de l’insalubrité dans la cité.