Les partis prenants de cette négociation qui débutait le 28 avril au département de la justice, ont mis en place un comité d’experts qui doit se pencher sur les différents points de revendications et des propositions de solutions afin de trouver un consensus. Maitre Sory Daouda Camara, président de la chambre des huissiers de Guinée parle de ce qui a été retenu lors de cette troisième session de négociation.
« Les choses avancent à pas de caméléon, l’avion essaie de décoller parce qu’il a été mise en place un comité d’experts qui va réfléchir sur l’ensemble des points de revendications. Mais aussi sur des propositions de solution qui ont été formulé, d’ici là les deux structures principalement concernées je veux parler de la chambre Nationale des huissiers de Guinée et les barreaux de Guinée doivent retourner à leurs bases respectives pour des assemblées générales, auxquelles il sera probablement décidé de la poursuite ou de la suspension du débrayage pour permettre au comité d’experts de travailler sur un délai de deux semaines. Les résultats issus de ce comité d’experts seront transmis en plénière pour la validation », a-t-il affirmé.
Le ministre de la justice Mory Doumbouya a rappelé la pertinence de ces trois jours de rencontre, il affirme que dans cette crise il n’y a ni perdant, ni gagnant.
« Les débats nous ont permis de faire passer en revue plusieurs sujets liés à la problématique de l’exécution des décisions de justice. Je l’ai toujours dit que dans ces genres de crise, il n’y a ni perdant, ni gagnant, le but recherché c’est de rendre beaucoup plus performant le dispositif existant. Donc c’est la famille judiciaire qui gagne se retrouvant davantage pour mieux parlé en professionnel. Nous ne sommes pas des structures syndicales, nous exerçons un service régalien de pouvoir public d’administration de la justice. Donc le ministère et les ordres professionnels sont indivisibles », a-t-il fait savoir.