Des mois après la démission du président de l’Union des Forces Républicaines au poste du haut représentant du président de la République, un décret du chef de l’État nommant l’ancien président de l’Assemblée nationale a été lu sur les ondes des médias d’État ce mardi. Depuis la démission du président de l’UFR, est-ce que ce poste a été vacant tout ce temps ? 

Interrogé sur la question ce jeudi chez nos confrères de Hadafo, dans l’émission les grandes gueules, Sidya Touré ne passera pas quatre chemins pour éclaircir la lanterne des auditeurs en évoquant ceci : « On a nommé un autre haut représentant après mon départ, mon ami Alhassane Condé a été nommé après moi. ‘’Si vous ne l’avez pas appris  » c’est que peut-être c’était secret. Mais toujours est-il que la réalité du problème, quel que soit le poste qu’on te confiera au côté du chef de l’État, l’objectif c’est vraiment d’en donner une certaine rentabilité pour aider à la gestion de la plus vertueuse de l’économie du pays, des situations économiques(…) ».

Poursuivant, il (Sidya Touré Ndlr) n’hésitera pas à tacler le chef de l’État dans sa collaboration « le problème c’est que vous ne pouvez pas travailler avec Alpha Condé de quelque manière que ça soit. Je l’ai bien écrit dans ma lettre de démission, il n’y a rien à faire. Moi j’ai proposé des tas de dossiers qui ne sont jamais passés. Quand j’entends les gens criés à Kankan pour protester contre le manque d’électricité, on avait un projet avec ma Côte d’Ivoire en 10 mois, on avait toute cette zone qui était électrifiée 24 heures sur 24. Kankan, Kérouané, Mandiana jusqu’à Yomou. Voilà pourquoi je dis bon vent à Kory que je connais très bien. Pour le reste avec Alpha, il n’y a pas de solution », a précisé Sidya Touré président de l’UFR.