Suite au constat fait sur la dégradation du réseau routier guinéen et le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale, le ministère guinéen des Travaux publics veut mettre en place une brigade de surveillance du patrimoine routier. En attendant l’application stricte de la loi, ledit ministère procède à la sensibilisation des usagers.
« On a instauré une loi pour la protection de notre patrimoine routier. Nous allons mettre en place une brigade de surveillance sur notre réseau. Cette brigade va appliquer des pénalités, il est prévu que toute personne qui dégrade le réseau routier au niveau non seulement de l’exécution des tranchées non déclarées, le déversement des agrégats sur la route, le déversement des huiles à moteur, l’exécution des dos d’âne sur la route, seront désormais sanctionnés », déclare Oumou Camara, ministre des Travaux publics.
Parlant des sanctions, Oumou Camara précise que « toute personne qui veux faire des tranchées, devra faire les travaux comme cela se doit, sinon on lui met en demeure, il sera obligé de la reprendre sur un délai de 7 jours. S’il ne parvient pas à le faire au bout de ce délai, on lui applique une pénalité de 750. 000 francs guinéens par jour, sans compter les réparations. En plus de ça, nous allons l’appliquer une sanction d’un 1 500 000 francs guinéens, pour la destruction du réseau routier».
«Mais en attendant qu’on commence à appliquer notre pénalité, dit-elle, nous allons sortir pour informer la population qu’une loi est là pour protéger notre patrimoine routier.»