Après plusieurs mois d’arrêt dû aux multiples problèmes liés à sa gestion qui opposait le ministère du transport et la société chinoise, Conakry Express a enfin repris ses services ce Mercredi.
Avec de nouvelles reformes, cette reprise du train de transport interurbain réjouit à plus d’un titre bon nombre de citoyens, même si d’aucuns dénoncent l’augmentation des tarifs.
Les Habitants de la capitale guinéenne traversaient un manque de transport interurbain leur permettant d’effectuer des déplacements sans dépenser assez d’argent, mais aussi éviter les incontestables embouteillages auxquels ils sont confrontés quotidiennement. La reprise donc de ce train est apprécié chez certains.
« Sa c’est une bonne nouvelle pour moi. Parce que, quand le train s’arrête ça nous fatigue tellement pour avoir des véhicules. Parfois tu peux rester jusqu’à 19 heures ou 20 heures entrain de chercher des voitures mais en vain. Donc cette reprise nous a vraiment soulagé.», a expliqué Aliou Keita, citoyen.
Desormais, les passagers de ce train doivent payer 1000 GNF par tronçon au lieu de 500 GNF. Sur ce point, ce client déclare que cette augmentation ne pause pas de problème, mais par contre, il demande que cela ne soit pas une occasion pour faire des enchères.
«Ont n’a entendu qu’ils ont augmenté le tarif à 1500 FG pour chaque tronçon comme les taxis. Je veux demander à Mr le ministre de redoubler d’effort. S’il peut diminuer un peu, c’est bon pour nous. Mais s’il n’arrive pas à diminuer il n’a qu’à laisser à 1500 FG c’est bon. Nous l’importance est que le train marche.»
D’autres passagers déplorent cette augmentation des tarifs. Selon eux, ils ne sont pas prêt à débourser plus de dix milles francs pour rallier leur destination finale, en raison de leurs situations économiques difficiles. « Où je suis, je galère. Je n’ai pas d’argent. Comment pourrais-je dépenser jusqu’à 10.000 Fg pour aller chez moi. Quand vous calculez ce que je gagne c’est minime. Et le ministre Oyé Guilavogui n’a pas pensé à tout ça. Vraiment nos dirigeants ne se soucient pas de nous » dénonce Kabinet Mansaré.