Distant de moins de 60 Km, l’axe Dubréka- Tanéné est jalonné de quatre 4 barrages de contrôle. Au niveau de tous chaque barrages, les chauffeurs et passagers subissent des arnaques de la part des agents de sécurité.
À cause des miettes d’argent, les différentes unités de contrôle déployées se préoccupent très peu du travail pour lequel elles sont sur cet axe routier. En manque d’une pièce d’identité, un passager est soumis au payement de deux mille à cinq mille francs guinéens.
Les chauffeurs, sachant que les agents sont beaucoup plus attirés par l’argent que par le vrai contrôle, ils réclament de l’argent à leurs passagers qui ne disposent pas de pièce d’identité avant chaque barrage. Arrivée au barrage, l’argent collecté est remis à un agent, toutes les voitures qui passent par cette méthode sont exemptés de tout contrôle, même s’il y a abord des objets illicites et des personnes constituant un danger.
À Bouramayah, sur l’axe Dubréka-Tanènè, le premier barrage est situé à la sortie du pont de Khorira et installé par la brigade mobile de la gendarmerie. À ce niveau, le contrôle des véhicules provoque des embouteillages sur tout le long du pont qui d’ailleurs, est sous le poids de l’âge et qu’on traverse avec beaucoup de risque.
Le second barrage est le plus reconnu nationalement, est installé à Limbitah, mais malheureusement, c’est les mêmes pratiques d’arnaque. Le troisième barrage placé par la police locale de la sous-préfecture de Tanénè, est installé avant les quatre ponts. Le quatrième et dernier barrage est situé entre ces quatre ponts, là ce sont des bérets rouges et autres militaires ayant pour mission de sécurisé les ponts, qui ont également érigés un barrage pour procéder au contrôle des personnes et véhicules comme le font le police et la gendarmerie.
À souligner que ces pratiques prouvent à suffisance qu’il y a encore du chemin à faire dans la réorganisation des services de sécurité et de défense en république Guinée.