A l’issue d’une plénière extra ordinaire qui s’est tenue ce week-end au siège du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée situé à Donka dans la commune de Dixinn, les responsables syndicaux ont réaffirmé leurs volonté à poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction de leurs revendications qui n’est autre que les 8 millions comme salaire de base pour les enseignants.

Devant une foule d’enseignants massée à la devanture dudit siège, Aboubacar Soumah, après son allocation avec ses siens s’est adressé à la presse en ces termes :

« Nous informons l’opinion nationale et internationale que la grève se poursuit .Face aux manœuvres dilatoires orchestrées par les autorités gouvernementales nous invitons tous les enseignants de Guinée à resserrer les rangs, à être très vigilants pour que massivement le lundi ils continuent à observer le mot d’ordre de grève et le maintenir jusqu’à l’obtention d’un certain montant par rapport aux huit millions que nous avons revendiqué et que nous avions déclaré négociables » Déclare t-il.

La grève étant déclenchée depuis le 03 octobre, Aboubacar Soumah n’entend pas la suspendre jusqu’à la satisfaction de leur revendication :

« Tant que nos satisfactions ne sont pas satisfaites, la grève continue ». Martel t-il avant d’annoncer que ces derniers moments l’État est entrain de tout mettre en œuvre pour tenter d’influencer les enseignants à travers des menaces

« Les responsables administratifs qui sont entrain de proférer des menaces à l’endroit de nos enseignants à l’intérieur du pays comme à Conakry nous leur demandons de bien vouloir se ressaisir faute de quoi nous allons demander leur  départ, toutes autorités qui se manifestent à l’endroit de nos camarades nous demanderons son départ pur et simple ». A laisser entendre le meneur de la grève qui avait paralysé le pays, en novembre 2017.