Apparemment, la crise dans le secteur éducatif guinéen est loin d’être terminée .Les grévistes du Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée ont a nouveau rejetés en bloc la proposition faite par le gouvernement ,celle concernant le mode de paiement des 30% restant .Ils ne sont pas du tout d’accord sur le fait de payer 10% en mai, 10% en novembre et les 10 autres restant au mois de janvier 2019.
Fortement mobilisé ce samedi au siège du SLECG à Donka, ils ont en bloc rejeté la proposition faite hier par les émissaires d’Alpha Condé. Selon eux ce point est non négociable. Ils exigent un payement avec effet retro actif.
« Depuis le début de la négociation jusqu’à hier, il a été dit ceci : le porte parole du gouvernement Kalifa Gassama Diaby nous a fait cette proposition du gouvernement(…) Dans le fleuve de négociation j’ai pris la parole en votre nom, on ne peut ni lever, ni suspendre la grève sans se référer à vous. C’est pour cette raison, nous avons demandé cette assemblée générale afin que les enseignants se déterminent autour de la question. Des coups de téléphones ont été fait à l’intérieur du pays pour recueillir leurs réactions » annonce Oumar Tounkara l’adjoint d’Aboubacar Soumah
Ensuite, il martèle : « Nous ne pouvons ni lever, ni le suspendre sans consulter les enseignants. Alors vous êtes là pour ça pour que nous puissions nous déterminer dans toute liberté, sans contrainte sans influence. Notre conscience nous interpelle, notre pauvreté nous interpelle, notre situation économique nous interpelle.»
Avec un ton ferme, Oumar Tounkara secrétaire général adjoint du SLECG demande à l’assistance si elle accepte la proposition du gouvernement, elle répond en chœur grand NON !!!
Donc les classes seront encore fermées. Et cette fois pendant combien de temps ? Attendons de voir.