A Conakry se tient le plus grand événement minier de l’Afrique de l’Ouest depuis le 24 avril dernier, au cours de cette rencontre plusieurs panels ont été organisé.

Ce jeudi au compte de cette 6 ème   édition du symposium Mines Guinée, le secrétaire général du ministère de l’environnement, des eaux et forêts et le Directeur général de la Société Anglogold Ashanti (SAG), ont donné leurs avis sur la gestion des impacts environnementaux dans les zones minières en république de Guinée.

Le représentant du département en charge de l’environnement, des eaux et forêts, Seydou Bari SIDIBE, a, à l’entame de ces propos rappelés que « la gestion des impacts environnementaux, est la mise en place des plans de gestion environnementale et sociale, qui fait partie du document de projet, c’est-à-dire qui est réalisé avant même la mise œuvre du projet ».

Et de précisé : « le plan de gestion environnementale est un document dans lequel on peut trouver toutes les activités qui doivent être réalisées dans le cadre du projet depuis le début, jusqu’à la fermeture du projet. Et chaque activité qui sera réalité dans le cadre du projet, les types d’impacts et les mesures prises pour soi, atténuer, supprimer, compenser ces impacts sont également mentionné et budgétisé dans ce document ».

Pour ce cadre du ministre de l’environnement, si toutefois une société minière n’applique pas les mesure de ce document comme il le faut, « il va s’en dire, qu’il aura défaillance et c’est ce qui fait souvent qu’il y a des mouvements sociaux au niveau des sociétés minières ».

Loin, il (Seydou Bari SIDIBE) a souligné que toutes les sociétés qui évoluent aujourd’hui dans le cadre des activités minières, mettent en œuvre leur plan de gestion environnementale et sociale. « Mais souvent, dit-il, les populations revendiquent souvent des choses qui ne sont pas contenues dans le plan de gestion environnemental et social, ou qui ne font pas partie des obligations de la société minière. Notamment la construction des routes, des ponts… ces sociétés paient très généralement des taxes afin de contribuer au développement local ».

Évoluant dans l’une des zones les plus affectés par l’exploitation minière (Siguiri Ndlr), le DG de la SAG (Société Anglogold Ashanti) n’a pas caché sa préoccupation vis-à-vis de ce problème de gestion des impacts environnementale et sociale, qui selon lui, le mieux serait d’éviter, le maximum possible. « Si on dit que l’or est précieux, l’environnement est dix fois plus précieux que l’or, parce que si vous détruisez l’environnement, vous détruisez là où vous-même vous habitez… l’être humain doit être au centre de ce que nous faisons pour les impacts environnementaux », a-t-il déclaré.

Le premier responsable de SAG de Siguiri va poursuivre en affirmant ceci, «il ne faut plus attendre que la société ferme pour dire que vous allez commencer de réhabilitation et de compensation ou de plan de gestion environnementale. Il faut le faire au jour le jour et graduellement, c’est-à-dire la rédhibition continue ».