Les problèmes qui assaillent la jeunesse africaine, le terrorisme, la sécurité et les relations économiques entre les continents sont entre autres des questions abordées à ce sommet.
Pour le président ivoirien Alhassane Ouattara, pour pouvoir se projeter dans le futur avec espoir, le continent européen et celui africain doivent prendre des engagements face à certains défis notamment celui concernant la jeunesse. « Aujourd’hui, moins d’un jeune sur deux accèdent au collège et moins d’un jeune sur quatre accèdent au lycée, l’enseignement technique et professionnel accueille en moyenne moins de 10% des effectifs. Ces difficultés du système de formation, ont pour conséquences, une incapacité des milliers de jeunes à trouver un emploi et donc à s’épanouir. »
S’exprimant sur la question liée à l’immigration et ses conséquences sur la jeunesse africaine, le président Ouattara assure que la sécurité de l’Afrique dépendra de la capacité de ces pays à régler la crise en Libye et à mettre fin aux pratiques inhumaines infliger aux migrants. « L’actualité nous offre un triste exemple en Libye et nous interpelle sur une situation qui est devenue totalement inacceptable. Et donc, notre sécurité dépend de notre capacité à gérer la crise dans ce pays. » Comme lui, plusieurs autres dirigeants déplorent et condamnent la vidéo montrant des migrants subsahariens vendus comme esclaves.
« Pour mettre fin à cette pratique indigne d’un autre âge, nous devons intensifier nos efforts pour démanteler les réseaux de passeurs et de trafiquants d’êtres humains. » s’insurge-t-il
« Nous ne mettrons pas fin aux tragédies en méditerranée, si nous ne créons pas d’opportunités significatives de migration légale. Et il faut aussi que les politiques de coopération pour le développement contribuent à offrir aux gens de trouver un avenir digne et meilleur chez eux. Ces deux conditions sont essentielles pour combattre les trafiquants, les passeurs ou les criminels les plus horribles de notre moment. » Ajoute Antonio Guterres, président du conseil de sécurité de l’ONU
« Je m’adresse à vous, horrifier et hanté. Combien d’autres citoyens du monde sont dans le même état que moi, par les images d’immigrants africains vendus aux enchères comme esclaves en Libye ? Notre sommet doit être le point de départ d’une action résolue visant à trouver une réponse à ces tragédies et aux sources d’angoisse de la jeunesse africaine » affirme Moussa Faki Mahammat, président de la commission africaine.
Ils demandent de ce fait à la communauté internationale de prendre ses responsabilités face à cette pratique qui rappelle les pires moments de l’histoire de l’humanité.