Situé sur la route nationale numéro un, Conakry-Kindia, le grand carrefour de 36 est actuellement un calvaire pour tous les citoyens qui le pratiquent. La route qui n’est que provisoirement remise aux autorités se dégrade en un rythme très accéléré. Des troues sont ouverts ici et là et le rond-point complètement transformé en un marché. A cela s’ajoute l’étroitesse de la chaussée circulable.

Selon l’administrateur du marché du KM 36, Sory Camara, il faut que les autorités aillent au-delà des déclarations pour construire des marchés dignes de nom et obliger les marchands à s’y installer afin de libérer les chaussées. «Les populations ne peuvent pas toutes contenir à l’intérieur du marché, nous sommes débordés. Nous avons trouvé par exemple un marché au niveau de l’AGRIMA, qu’on appelle marché de la réconciliation, mais malgré ça, c’est toujours insuffisant. À l’intérieur du marché il y a huit hangars construits par la commune rurale de Maneah. Nous faisons le maximum pour dégager en longueur de journée et difficilement on arrive à le faire. Si l’État pouvait nous venir en aide pour reconstruire vraiment le marché de KM36 en un marché idéal, je pense que la chaussée sera encore plus libre que ça ».

Pour certains, c’est les chauffeurs de taxis et de minibus qui provoquent l’embouteillage. Pour d’autres, les vendeurs à la sauvette sont en grande partie responsables. « Comme nos clients sont le plus souvent dans leurs voitures, ils ne rentrent pas dans le marché, c’est pourquoi nous sommes obligés de venir vendre au bord de la route » se défend une vendeuse.

A rappelé que le carrefour du KM 36 est l’une des deux entrées principales de la capitale guinéenne, donc très fréquenté par les automobilistes. Reste à savoir quelle solution envisager pour dégager rond-point pour une fluidité de la circulation.